Acid House Kings
Sing Along With Acid House Kings |
Label :
Twentyseven |
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L'auto-dérision scandinave. Cols roulés, faciès peine-à-jouir et coupes de cheveux illégales depuis 1979 (au moins). Le tout dans un parti-pris esthétique permettant d'admirer toutes les nuances de la couleur du caca... Mets tes mocassins et viens chanter avec les rois de l'acid house ! Ça va être bath !
Ils sont cons ces suédois... Un humour à la hauteur d'un talent, évidemment, insoupçonnable à la vue de cette terrible mise en image. Antinomie de leurs gueules d'enterrements, ces flanquées carillonnantes de pop supra-délicate. C'est doux comme une maman, ou mieux, comme un adoucissant Soupline (Formule Concentrée)... Ben oui mon cochon, rien à voir avec de l'acid house. D'aucuns diront qu'il s'agit là d'un Belle & Sebastian like, les plus vulgaires d'une musique de tafiole (mais vraiment les plus vulgaires hein), et ils n'auront pas tout à fait tort.
Ces suédois, ce sont des popeux, des vrais, des intégristes, des imberbes ! Pas un gramme de virilité dans ce velouté de guitares scintillantes, de piano tendrement égrené, de cordes à vous frôler l'échine... Et avec ça une qualité d'écriture, une mathématique des arrangements, qui vous propulsent direct à la droite de Michael Head. On raconte que des agents pôle emploi sont revenus à la vie, et souriant en plus, rien qu'au refrain de "Do What You Wanna Do".
Une chanson, 3 minutes, et ce sont des papouilles par milliers, un enchantement à petit pas, distillé, susurré. "I Write Summer Songs For No Reason" qu'ils disent. Musique d'été, ça c'est sûr. Ah "Sleeping", ah "7 Days", c'est du soleil dans les yeux, des coccinelles sur la peau, c'est une nonchalance post-afghan qui s'empare de vos petits corps fragiles. Bisous bisous, la vie est belle, les allocs sont tombées, les oiseaux chantent... Sing Along With Acid House Kings.
Ils sont cons ces suédois... Un humour à la hauteur d'un talent, évidemment, insoupçonnable à la vue de cette terrible mise en image. Antinomie de leurs gueules d'enterrements, ces flanquées carillonnantes de pop supra-délicate. C'est doux comme une maman, ou mieux, comme un adoucissant Soupline (Formule Concentrée)... Ben oui mon cochon, rien à voir avec de l'acid house. D'aucuns diront qu'il s'agit là d'un Belle & Sebastian like, les plus vulgaires d'une musique de tafiole (mais vraiment les plus vulgaires hein), et ils n'auront pas tout à fait tort.
Ces suédois, ce sont des popeux, des vrais, des intégristes, des imberbes ! Pas un gramme de virilité dans ce velouté de guitares scintillantes, de piano tendrement égrené, de cordes à vous frôler l'échine... Et avec ça une qualité d'écriture, une mathématique des arrangements, qui vous propulsent direct à la droite de Michael Head. On raconte que des agents pôle emploi sont revenus à la vie, et souriant en plus, rien qu'au refrain de "Do What You Wanna Do".
Une chanson, 3 minutes, et ce sont des papouilles par milliers, un enchantement à petit pas, distillé, susurré. "I Write Summer Songs For No Reason" qu'ils disent. Musique d'été, ça c'est sûr. Ah "Sleeping", ah "7 Days", c'est du soleil dans les yeux, des coccinelles sur la peau, c'est une nonchalance post-afghan qui s'empare de vos petits corps fragiles. Bisous bisous, la vie est belle, les allocs sont tombées, les oiseaux chantent... Sing Along With Acid House Kings.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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