Warehouse 99 Project
Social Leper's Club |
Label :
Kick And Rush |
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Cet album des W99P est leur deuxième LP, et c'est le premier avec Karine Larivet à la basse. Onze titres composent cet opus qui se laisse écouter sans problèmes. Du très bon son naviguant entre du Jon Spencer Blues Explosion, The Melvins, Fugazi ou encore Captain Beefheart. Les influences sont nombreuses mais ne sont pas copiées ou bêtement régurgitées, ce qui ressort de cette excellente galette est un groupe créatif à l'originalité débordante.
Chaque morceau possède un style particulier, il est donc difficile de coller une étiquette qui de toute manière serait réductrice. Tout ce que je peux dire c'est qu'il s'agit de rock, du vrai avec des cordes cinglantes et accrocheuses, une batterie simple et efficace le tout formant un univers dans lequel on se réfugie avec bonheur.
Ça commence par une courte intro annonçant l'arrivée imminente de la décharge sonore immédiatement suivie de "Das Ist Güt" qui comme son nom l'indique est très bon. "My Name Is Sam" survient ensuite, un des meilleurs titres, le calme en apparence qui explose lors du chorus où David K. Alderman crie à qui voudra l'entendre qu'il s'appelle Sam. Puis en 4ème position on trouve "Cheapskate", un bon vieux rock de derrière les fagots avec synthé et voix mêlées entre Karine et David. Enfin arrive "Filthmouth" qui laisse parler la basse et la guitare dans un final tout à fait admirable où les trois s'en donnent à coeur joie. En 6, "Cult Hero" morceau hybride avec une basse disco-funk et un son heavy rock. Ensuite on découvre le bien nommé "This Song Is Called..." qui m'a rappelé un groupe totalement passé inaperçu il y a quelques années : Metal Molly (c'était pour l'anecdote du fan). Puis arrive le 8ème titre "Li'l Mouse"et son piano-batterie-guitare imparable (encore Metal Molly dans mon esprit). En 9 on trouve l'anecdotique "They Should Make A Film About My Life" avant de s'en prendre plein les oreilles avec "Rise !" où encore une fois David K. Alderman nous démontre ses qualités de crieur. Enfin ça se termine (à mon grand regret) par le morceau donnant son nom à l'album "Social Leper's Club" qui reprend l'intro et la développe en expérimentation complexe.
Au final cet album enregistré dans les conditions du live nous offre un grand bol d'air frais loin du préfabriqué actuel et des albums souvent trop travaillés. On sent l'urgence et la volonté de se mettre en danger chez ces trois virtuoses et je n'ai qu'un conseil à vous donner : Abonnez-vous au Social Leper's Club.
Chaque morceau possède un style particulier, il est donc difficile de coller une étiquette qui de toute manière serait réductrice. Tout ce que je peux dire c'est qu'il s'agit de rock, du vrai avec des cordes cinglantes et accrocheuses, une batterie simple et efficace le tout formant un univers dans lequel on se réfugie avec bonheur.
Ça commence par une courte intro annonçant l'arrivée imminente de la décharge sonore immédiatement suivie de "Das Ist Güt" qui comme son nom l'indique est très bon. "My Name Is Sam" survient ensuite, un des meilleurs titres, le calme en apparence qui explose lors du chorus où David K. Alderman crie à qui voudra l'entendre qu'il s'appelle Sam. Puis en 4ème position on trouve "Cheapskate", un bon vieux rock de derrière les fagots avec synthé et voix mêlées entre Karine et David. Enfin arrive "Filthmouth" qui laisse parler la basse et la guitare dans un final tout à fait admirable où les trois s'en donnent à coeur joie. En 6, "Cult Hero" morceau hybride avec une basse disco-funk et un son heavy rock. Ensuite on découvre le bien nommé "This Song Is Called..." qui m'a rappelé un groupe totalement passé inaperçu il y a quelques années : Metal Molly (c'était pour l'anecdote du fan). Puis arrive le 8ème titre "Li'l Mouse"et son piano-batterie-guitare imparable (encore Metal Molly dans mon esprit). En 9 on trouve l'anecdotique "They Should Make A Film About My Life" avant de s'en prendre plein les oreilles avec "Rise !" où encore une fois David K. Alderman nous démontre ses qualités de crieur. Enfin ça se termine (à mon grand regret) par le morceau donnant son nom à l'album "Social Leper's Club" qui reprend l'intro et la développe en expérimentation complexe.
Au final cet album enregistré dans les conditions du live nous offre un grand bol d'air frais loin du préfabriqué actuel et des albums souvent trop travaillés. On sent l'urgence et la volonté de se mettre en danger chez ces trois virtuoses et je n'ai qu'un conseil à vous donner : Abonnez-vous au Social Leper's Club.
Parfait 17/20 | par Diego |
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