Unwound
Further Listening |
Label :
Matador |
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Voici pour les autres grands oubliés du rock -le vrai- malgré un album éblouissant sorti en 1998 (Challenge For A Civilized Society).
Further Listening est un best of... Dieu me pardonne mais s'il avait pu rendre les premiers EP de ce trio un peu moins introuvables, peut être que l'on n'en serait pa là. D'autant plus qu'il porte un témoignage assez sincère sur le passé de ce groupe et permet une assez bonne mise en perspective des productions plus récentes.
A entendre Unwound par cet album, on comprend primo qu'ils sont punk, élevés en plein air hardcore par nos amis Black Flag, Hüsker Dü... vous voyez le genre. Secundo, ils sont de Seattle et du début des années 1990 : le conditionnement semble implacable... et pourtant même si la marque de fabrique rock crade de Seattle ressort de manière assez claire (Steve Fisk à la prod'... on ne se refait pas!), Unwound trouve rapidement une voie propre avec des penchants à la prémonition des Deftones (l'ouverture du disque "All Souls Day" est à ce titre là assez interessante...), un rock minimaliste (huits notes de guitares pour le très sympathique morceau "Dragnalus"), ou une tendance lourde vers un travail plus experimental, qui guidera le groupe sur les albums suivants ("Valentine Card", épopée d'un quart d'heure, le mur de bruit de presque 8 minutes "Swan"...).
Bref, un panorama intéressant "sur un de ces classiques souterrains qui font vivre"... le rock' n 'roll.
Further Listening est un best of... Dieu me pardonne mais s'il avait pu rendre les premiers EP de ce trio un peu moins introuvables, peut être que l'on n'en serait pa là. D'autant plus qu'il porte un témoignage assez sincère sur le passé de ce groupe et permet une assez bonne mise en perspective des productions plus récentes.
A entendre Unwound par cet album, on comprend primo qu'ils sont punk, élevés en plein air hardcore par nos amis Black Flag, Hüsker Dü... vous voyez le genre. Secundo, ils sont de Seattle et du début des années 1990 : le conditionnement semble implacable... et pourtant même si la marque de fabrique rock crade de Seattle ressort de manière assez claire (Steve Fisk à la prod'... on ne se refait pas!), Unwound trouve rapidement une voie propre avec des penchants à la prémonition des Deftones (l'ouverture du disque "All Souls Day" est à ce titre là assez interessante...), un rock minimaliste (huits notes de guitares pour le très sympathique morceau "Dragnalus"), ou une tendance lourde vers un travail plus experimental, qui guidera le groupe sur les albums suivants ("Valentine Card", épopée d'un quart d'heure, le mur de bruit de presque 8 minutes "Swan"...).
Bref, un panorama intéressant "sur un de ces classiques souterrains qui font vivre"... le rock' n 'roll.
Bon 15/20 | par Lolive |
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