Supergrass
Caught By The Fuzz |
Label :
Parlophone |
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En 1994, l'Albion est en pleine ébullition pop. Les groupes explosent de partout en un feu d'artifice bienvenu. On retrouve enfin l'écriture classieuse anglaise, les sons vintages, les paroles empreintes de personnages emblématiques de la vie british... Chacun y va de sa référence. Tous les grands noms sont cités. Beatles, Kinks, Small Faces, Smiths... Blur a même exposé la donne via le titre de son deuxième album.
L'année a déjà vu l'irruption de plusieurs chefs d'œuvres : Definitely Maybe, Parklife, His ‘n' Hers... C'est le bonheur total. Mais le groupe le plus palpitant de cette nouvelle vague n'a pas encore pointé le bout de son nez.
C'est chose faite en automne. Supergrass sort son premier single : Caught By The Fuzz. Et d'entrée, le groupe repousse les limites de la pop délimitées par ses prédécesseurs. Le son du morceau titre est puissant, ample et claque comme les embruns qui balayent le pays. Sur fond d'un riff teigneux et revanchard appuyé par les coups de boutoirs du fou furieux Danny Goffey, les paroles narrent l'arrestation d'un adolescent pour possession de marie jeanne. Une simple description des faits de la bouche du délinquant tels qu'ils se sont déroulés (histoire vécue par Gaz Coombes). L'impact sur les teenagers anglais de l'époque est alors énorme. Chacun s'identifie dans cette histoire et se projette dans le groupe. Ils sont jeunes, rigolards et deviennent immédiatement le porte parole de cette génération. Supergrass frappe très, très fort et donne un coup de fouet à cette nouvelle scène. Le gourou John Peel, toujours à la pointe de l'actualité, adoube directement le groupe, un gage de qualité supplémentaire.
En face B, "Strange Ones" (présent également sur le futur premier album I Should Coco). Cette fois le son est légèrement plus light mais l'énergie toujours si intense en partie grâce à de multiples changements de rythme. Pas d'inédit encore. Mais tout de même, rien à redire, le groupe est déjà parfaitement en place et place la barre très haute dès ce premier single.
L'année a déjà vu l'irruption de plusieurs chefs d'œuvres : Definitely Maybe, Parklife, His ‘n' Hers... C'est le bonheur total. Mais le groupe le plus palpitant de cette nouvelle vague n'a pas encore pointé le bout de son nez.
C'est chose faite en automne. Supergrass sort son premier single : Caught By The Fuzz. Et d'entrée, le groupe repousse les limites de la pop délimitées par ses prédécesseurs. Le son du morceau titre est puissant, ample et claque comme les embruns qui balayent le pays. Sur fond d'un riff teigneux et revanchard appuyé par les coups de boutoirs du fou furieux Danny Goffey, les paroles narrent l'arrestation d'un adolescent pour possession de marie jeanne. Une simple description des faits de la bouche du délinquant tels qu'ils se sont déroulés (histoire vécue par Gaz Coombes). L'impact sur les teenagers anglais de l'époque est alors énorme. Chacun s'identifie dans cette histoire et se projette dans le groupe. Ils sont jeunes, rigolards et deviennent immédiatement le porte parole de cette génération. Supergrass frappe très, très fort et donne un coup de fouet à cette nouvelle scène. Le gourou John Peel, toujours à la pointe de l'actualité, adoube directement le groupe, un gage de qualité supplémentaire.
En face B, "Strange Ones" (présent également sur le futur premier album I Should Coco). Cette fois le son est légèrement plus light mais l'énergie toujours si intense en partie grâce à de multiples changements de rythme. Pas d'inédit encore. Mais tout de même, rien à redire, le groupe est déjà parfaitement en place et place la barre très haute dès ce premier single.
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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