Poni Hoax
Images Of Sigrid |
Label :
Tigersushi |
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Images Of Sigrid, tome 2 : le premier Poni Hoax (Poni Hoax) était une présentation alors, une invitation à l'écoute, une incitation à la confiance, sous ses airs d'essai peut-être un peu fourre tout, c'était un chef d'oeuvre surtout. En bousculant sur son passage à grands coups de baguette magique, de complaintes tranchantes et d'arrangements tout en finesse pour un Images Of Sigrid calibré, composé de plusieurs emprunts disparates - livrant un produit homogène, pas forcément prévisible.
L'entrée en la matière trouble avec ses boucles hypnotiques et angoissantes sur un Paper Bride qui laisse la voix altière de Nicolas Ker résonner sur un tempo aux pouls agités, où on le verrait faire un surplace désespéré. Suivra le tube potentiel (cependant moins que Budapest, bien évidemment) dancefloor lascif et sombre, en mode talk-over nonchalant, avec ses synthés puissants et l'apparition du saxophone. L'album décolle avec Pretty Tall Girls, ses turbulences, au milieu desquelles l'agitation de Ker donne envie de sautiller, au point d'envoyer en l'air la malback qu'on venait d'allumer, juste après que ce pauvre oiseau ait brûlé. Le phénix renaît bel et bien de ses cendres : Ker, qui savait tempérer sa douleur, sait aussi empoigner le micro pour la hurler sans retenue quand il est dans l'hypercommunication, ou se déchainer en même temps que les guitares sur le pêchu You're Gonna Miss My Love. Les mouvements convulsifs opérés pendant l'écoute de Images Of Sigrid éclabousseraient la piste autant de sueur que de larmes (Crash Pad Driver), ainsi que de légers mouvements de tête replongeant dans un passé à peine achevé, en effet rétroviseur sur une grande plaine crépusculaire avec, les mains sur le volant, une femme (Olga encore) à côté de laquelle, on s'entend susurrer un doux refrain nostalgique (Soundtrack Of Your Fears). Et ça, juste après avoir croisé des paysages parsemés de cowboys sur Images Of Sigrid, dans lequel les guitares feraient (lointainement) écho aux Weddoes quand ils croisaient Ennio Morricone dans l'aventure "Take Foutain". Puis poum tchaack, gros son clinquant, Timbaland composant pour David Byrne : My Own Private Vietnam.
Poni Hoax, en grande forme, comme si le chanteur prolifique (déjà, ses trois groupes à mener) cherchait non pas seulement à rattraper le meilleur des 80's, mais le temps, le sien et celui du groupe, et à le faire avancer de toute urgence. Un bémol : la pochette, assez laide. Sinon, Bravo.
L'entrée en la matière trouble avec ses boucles hypnotiques et angoissantes sur un Paper Bride qui laisse la voix altière de Nicolas Ker résonner sur un tempo aux pouls agités, où on le verrait faire un surplace désespéré. Suivra le tube potentiel (cependant moins que Budapest, bien évidemment) dancefloor lascif et sombre, en mode talk-over nonchalant, avec ses synthés puissants et l'apparition du saxophone. L'album décolle avec Pretty Tall Girls, ses turbulences, au milieu desquelles l'agitation de Ker donne envie de sautiller, au point d'envoyer en l'air la malback qu'on venait d'allumer, juste après que ce pauvre oiseau ait brûlé. Le phénix renaît bel et bien de ses cendres : Ker, qui savait tempérer sa douleur, sait aussi empoigner le micro pour la hurler sans retenue quand il est dans l'hypercommunication, ou se déchainer en même temps que les guitares sur le pêchu You're Gonna Miss My Love. Les mouvements convulsifs opérés pendant l'écoute de Images Of Sigrid éclabousseraient la piste autant de sueur que de larmes (Crash Pad Driver), ainsi que de légers mouvements de tête replongeant dans un passé à peine achevé, en effet rétroviseur sur une grande plaine crépusculaire avec, les mains sur le volant, une femme (Olga encore) à côté de laquelle, on s'entend susurrer un doux refrain nostalgique (Soundtrack Of Your Fears). Et ça, juste après avoir croisé des paysages parsemés de cowboys sur Images Of Sigrid, dans lequel les guitares feraient (lointainement) écho aux Weddoes quand ils croisaient Ennio Morricone dans l'aventure "Take Foutain". Puis poum tchaack, gros son clinquant, Timbaland composant pour David Byrne : My Own Private Vietnam.
Poni Hoax, en grande forme, comme si le chanteur prolifique (déjà, ses trois groupes à mener) cherchait non pas seulement à rattraper le meilleur des 80's, mais le temps, le sien et celui du groupe, et à le faire avancer de toute urgence. Un bémol : la pochette, assez laide. Sinon, Bravo.
Très bon 16/20 | par Pippo |
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