Seth
Les Blessures De L'âme : XX Ans De Blasphème |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Si l'on s'intéresse au Black Métal, et particulièrement à la scène hexagonale, on ne peut que connaître (au moins de nom) Seth qui, en 1998, a sorti un album qui reste encore aujourd'hui dans les mémoires : Les blessures de l'âme.
Depuis, la formation bordelaise a eu un parcours sans faute, comptant cinq albums magnifiques jusqu'à 2013 et The Howling Spirit qui semblait mettre un terme à leur carrière. Heureusement, c'était sans compter l'abnégation des Acteurs de l'Ombre qui profitèrent des vingt ans du premier disque pour éditer une superbe captation sonore enregistrée en mai 2019 durant le festival Les Feux de Beltrane.
Bizarrement, ou pas d'ailleurs, on se rend vite compte à l'écoute des sept compositions, que la beauté et la finesse de ce Black légèrement symphonique et tout de même bien mélodique, n'a rien perdu de son charme et que les années n'ont en rien émoussé sa beauté. Peut-être que la qualité sonore contribue a la modernité du propos mais je préfère penser que c'est justement parce que les compositions étaient déjà superbement écrites qu'elles ont aussi bien résisté au temps.
De plus, Seth avait dès ce début cette faculté d'écrire de longues pièces empreintes de mysticisme ("Le cercle de la renaissance" ; "Les silences d'outre-tombe") et que la restitution on ne peut plus fidèle ne fait que renforcer le sentiment que, décidément, le groupe n'a jamais vraiment eu la reconnaissance qui aurait dû être la sienne tant les vertus de sa musique sont grandes.
Merci pour cette sortie, elle a un goût prononcé de nostalgie sans le rance du passéisme. Immense, tout simplement.
Depuis, la formation bordelaise a eu un parcours sans faute, comptant cinq albums magnifiques jusqu'à 2013 et The Howling Spirit qui semblait mettre un terme à leur carrière. Heureusement, c'était sans compter l'abnégation des Acteurs de l'Ombre qui profitèrent des vingt ans du premier disque pour éditer une superbe captation sonore enregistrée en mai 2019 durant le festival Les Feux de Beltrane.
Bizarrement, ou pas d'ailleurs, on se rend vite compte à l'écoute des sept compositions, que la beauté et la finesse de ce Black légèrement symphonique et tout de même bien mélodique, n'a rien perdu de son charme et que les années n'ont en rien émoussé sa beauté. Peut-être que la qualité sonore contribue a la modernité du propos mais je préfère penser que c'est justement parce que les compositions étaient déjà superbement écrites qu'elles ont aussi bien résisté au temps.
De plus, Seth avait dès ce début cette faculté d'écrire de longues pièces empreintes de mysticisme ("Le cercle de la renaissance" ; "Les silences d'outre-tombe") et que la restitution on ne peut plus fidèle ne fait que renforcer le sentiment que, décidément, le groupe n'a jamais vraiment eu la reconnaissance qui aurait dû être la sienne tant les vertus de sa musique sont grandes.
Merci pour cette sortie, elle a un goût prononcé de nostalgie sans le rance du passéisme. Immense, tout simplement.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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