Poni Hoax
Tropical Suite |
Label :
Pan European |
||||
Quand un groupe part enregistrer un album à l'autre bout du monde, on pense forcément aux Happy Mondays, qui découvrirent les joies du crack et de la gangrène en enregistrant Yes Please dans les Caraïbes au début des années 90. Poni Hoax, eux, ont dans l'idée de faire une sorte de tour du monde, de faire de ce disque un voyage. Le groupe créé en 2004 par Laurent Bardaine part donc aux cinq coins du monde : Le Cap (Afrique du Sud), Sao Paulo (Bresil), Phnom Penh (Cambodge), Los Angeles (Etats Unis), Pattaya (Thailande).
Un road trip musical, aux influences forcément marquées et variées, une sorte de western asiatique pour débuter, une sorte de funk doux, érotico-électronique pour conclure. Entre les deux ? Mille merveilles à découvrir, de la pop ciselée, des chansons immédiates qui font mouche dès la première écoute ("The Wild", "I Never Knew You Were You"), des intermèdes instrumentaux pour le moins charnels & inspirés, voilà ce qu'on peut appeler un album ambitieux, à l'image de "Through The Hall Of Shimering Lights". Les titres s'imbriquent les uns aux autres, on se prend à imaginer les lieux, les influences, les rencontres ("Lights Out"), et l'on voyage les yeux fermés au gré des paroles de Nicolas Ker, de l'imagination sans borne de ce groupe qui ne cesse de surprendre.
Ils accouchent d'un album intime, reflet d'une aventure humaine & musicale, mais qui dans le même temps ne demande qu'à vivre sur scène, certains titres sont fait pour prendre de l'ampleur, pour vivre par eux mêmes hors du disque, hors du temps.
Un road trip musical, aux influences forcément marquées et variées, une sorte de western asiatique pour débuter, une sorte de funk doux, érotico-électronique pour conclure. Entre les deux ? Mille merveilles à découvrir, de la pop ciselée, des chansons immédiates qui font mouche dès la première écoute ("The Wild", "I Never Knew You Were You"), des intermèdes instrumentaux pour le moins charnels & inspirés, voilà ce qu'on peut appeler un album ambitieux, à l'image de "Through The Hall Of Shimering Lights". Les titres s'imbriquent les uns aux autres, on se prend à imaginer les lieux, les influences, les rencontres ("Lights Out"), et l'on voyage les yeux fermés au gré des paroles de Nicolas Ker, de l'imagination sans borne de ce groupe qui ne cesse de surprendre.
Ils accouchent d'un album intime, reflet d'une aventure humaine & musicale, mais qui dans le même temps ne demande qu'à vivre sur scène, certains titres sont fait pour prendre de l'ampleur, pour vivre par eux mêmes hors du disque, hors du temps.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
En ligne
322 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages