Pharmakon
Devour |
Label :
Sacred Bones |
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Sans jouer le blasé, loin de là, je suis quand même familier des outrages, tant littéraires que musicaux et, d'habitude, ce sont plutôt des hommes que l'on retrouve en maître de la perversion. Mais lorsque les femmes s'y collent, à la manière de l'Américaine Margaret Chardiet, j'ai l'impression que la folie est décuplée.
Devour est mon premier contact sonore avec le projet Pharmakon et c'est du sale : je pense à Brighter Death Row, à Gnaw Their Tongues, aux incantations blasphématoires de Diamanda Galás, bien sûr au pire des courants Industriel et Noise, bref ce n'est pas pour les babtous fragiles. À ce qu'il paraît, sa discographie est un sommet dans le genre, je veux bien le croire car ces cinq titres, éprouvants tant par leur longueur (de quatre à dix minutes) que leur intensité quasi physique, vrillent littéralement le crâne et ont de quoi pétrifier de terreur les tympans les plus chastes.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas intéressé au courant Industriel Hardcore contemporain, j'en avais oublié la férocité électronique. Pharmakon est malsain à en crever, la bo d'un snuff cradingue où les bourreaux finissent eux aussi par se donner la mort : la trouille absolue.
Devour est mon premier contact sonore avec le projet Pharmakon et c'est du sale : je pense à Brighter Death Row, à Gnaw Their Tongues, aux incantations blasphématoires de Diamanda Galás, bien sûr au pire des courants Industriel et Noise, bref ce n'est pas pour les babtous fragiles. À ce qu'il paraît, sa discographie est un sommet dans le genre, je veux bien le croire car ces cinq titres, éprouvants tant par leur longueur (de quatre à dix minutes) que leur intensité quasi physique, vrillent littéralement le crâne et ont de quoi pétrifier de terreur les tympans les plus chastes.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas intéressé au courant Industriel Hardcore contemporain, j'en avais oublié la férocité électronique. Pharmakon est malsain à en crever, la bo d'un snuff cradingue où les bourreaux finissent eux aussi par se donner la mort : la trouille absolue.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
En écoute : https://pharmakon.bandcamp.com/album/devour
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