The Sugarcubes
Stick Around For Joy |
Label :
One Little Indian |
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J'ai toujours hésité à parler de cet album. En effet, après l'effet de surprise du premier album et la déception du second, ce nouvel effort de ce combo islandais comptant Björk dans ses rangs avait laissé un peu d'espoir sur l'avenir du groupe. Cet espoir du public et des critiques de l'époque était elle justifiée ? Oui et non à la fois. Oui, car les chansons présentes sur cet album sont sympathiques, non car la formule de musique déjantée et de dualité voix féminine / vois masculine n'engendrent plus de remarques particulières... Certains diront juste après que cela sent la fin du groupe... Effectivement les membres du groupe ont déjà entamé des carrières solos, voire monté d'autres groupes. Peu importe, on remarquera tout de même au niveau musical une accalmie générale, des voix plus posées (la prédominance de Björk sur Einar ouf !), et des instruments moins bavards. On retiendra le travail énorme au niveau de la section rythmique sur laquelle les autres membres du groupe viennent largement s'appuyer, insufflant du groove, voire des influences funk dans ces mélodies pop sucrées.
L'éventail de ces mélodies s'élargit et on peut sentir au détour des compositions la tendance à aller chercher des idées ailleurs. Même si l'album peut sembler donc inégal, on peut retenir quelques mélodies qui mettent en avant une Björk en pleine possession de ses moyens comme sur "Gold" qui ouvre bien le bal avec ce rythme chaloupant et des guitares bien présentes.
Des titres comme "Hit" et "Leash Called Love" confirment l'exploration de cette future grande artiste de ses possibilités vocales hors du commun. Une des déceptions de l'album se situe sur des titres comme "Lucky Night" ou Einar nous ressert ses chants horripilants. Le reste s'écoute tranquillement, au point de se demander parfois si ce groupe n'aurait pas du continuer après cet album. Des titres comme "Hetero Scum", au rythme entrainant et "Vitamin" qui rappelle la fraicheur du début du groupe pouvaient laisser entrevoir un avenir positif. Que nenni. Doit-on dire dommage ? Je ne sais toujours pas. Les plus sages diront que Björk ne pouvait pas rester enfermée dans un groupe... Facile à dire au vu du succès de la Diva Nordique depuis...
L'éventail de ces mélodies s'élargit et on peut sentir au détour des compositions la tendance à aller chercher des idées ailleurs. Même si l'album peut sembler donc inégal, on peut retenir quelques mélodies qui mettent en avant une Björk en pleine possession de ses moyens comme sur "Gold" qui ouvre bien le bal avec ce rythme chaloupant et des guitares bien présentes.
Des titres comme "Hit" et "Leash Called Love" confirment l'exploration de cette future grande artiste de ses possibilités vocales hors du commun. Une des déceptions de l'album se situe sur des titres comme "Lucky Night" ou Einar nous ressert ses chants horripilants. Le reste s'écoute tranquillement, au point de se demander parfois si ce groupe n'aurait pas du continuer après cet album. Des titres comme "Hetero Scum", au rythme entrainant et "Vitamin" qui rappelle la fraicheur du début du groupe pouvaient laisser entrevoir un avenir positif. Que nenni. Doit-on dire dommage ? Je ne sais toujours pas. Les plus sages diront que Björk ne pouvait pas rester enfermée dans un groupe... Facile à dire au vu du succès de la Diva Nordique depuis...
Sympa 14/20 | par Foreth |
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