Vivian Girls
Vivian Girls |
Label :
In The Red |
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Remettre ce disque sur la platine est un plaisir coupable qui débouche inexorablement sur cette question : comment peut-on s'enticher de cette musique faite de trois fois rien, à peine deux accords, et déjà entendue ici ou là à travers les quatre dernières décennies ?
Il n'y a ici absolument rien de nouveau et la liste des références qui viennent à l'esprit est longue comme un dimanche sans pain. Mais une sorte de second degré pointe son nez ici et là ; d'ailleurs rien que le nom du groupe, emprunté au peintre Henry Darger, nous met sur la piste.
Cette musique est un squelette sur lequel nos fantasmes viennent afficher des chairs. Que l'on soit sexagénaire, quadragénaire ou trentenaire, ce rock a toujours eu un nom : surf, garage, punk ou shoegaze. Tous les symboles sont là, mélodies évidentes, caisses claires, guitares abrasives (mais pas trop), voix avec écho et titres courts. Ajoutons à cela quelques caractéristiques plus physiques comme le joli minois des trois demoiselles, des noms comme on en fait plus (Kickball Katy, Cassie Ramone et Frankie Rose), quelques tatouages rebelles pour égarer l'auditeur abasourdi et une fausse candeur désarmante. De même qu'il est très difficile d'y entendre un morceau plus charismatique que les autres tant l'unité est parfaite. Certes le plaisir est bref, mais il est intense et rehaussé par une sincérité méritoire.
Il n'y a ici absolument rien de nouveau et la liste des références qui viennent à l'esprit est longue comme un dimanche sans pain. Mais une sorte de second degré pointe son nez ici et là ; d'ailleurs rien que le nom du groupe, emprunté au peintre Henry Darger, nous met sur la piste.
Cette musique est un squelette sur lequel nos fantasmes viennent afficher des chairs. Que l'on soit sexagénaire, quadragénaire ou trentenaire, ce rock a toujours eu un nom : surf, garage, punk ou shoegaze. Tous les symboles sont là, mélodies évidentes, caisses claires, guitares abrasives (mais pas trop), voix avec écho et titres courts. Ajoutons à cela quelques caractéristiques plus physiques comme le joli minois des trois demoiselles, des noms comme on en fait plus (Kickball Katy, Cassie Ramone et Frankie Rose), quelques tatouages rebelles pour égarer l'auditeur abasourdi et une fausse candeur désarmante. De même qu'il est très difficile d'y entendre un morceau plus charismatique que les autres tant l'unité est parfaite. Certes le plaisir est bref, mais il est intense et rehaussé par une sincérité méritoire.
Très bon 16/20 | par Hpl |
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