Faris Nourallah
Gone |
Label :
Kitchen Music |
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Plus de cinquante ans après les premiers balbutiements du rock une évidence s'impose : être totalement original dans un registre aussi maigre est impossible. Donc, les comparaisons et affiliations vont bon train. Dans le cas qui nous occupe ici j'imagine une rencontre entre un Jonathan Richman diablement mélodique et un Robert Pollard sans prétention bruyante. C'est ce qui m'est venu à l'esprit en premier mais on peut aussi imaginer les Pixies faisant un bœuf avec Calexico, etc, etc...
Vous l'aurez compris Faris Nourallah est un digne représentant de la sympathique lignée des songwriters américains. Champion toutes catégories de la miniature aérée et immédiatement imprimée dans l'oreille, le solitaire texan possède un don sérieux pour trousser une chanson identifiable et courte (moins de trois minutes chacune si l'on excepte "Forgiveness").
L'ensemble est réalisé à la maison, sans aide aucune, sur du matériel sommaire. De ce fait, il y a un côté fragile et imparfait, voire bancal (Ah Carlo). Tout est à l'image de la pochette signée Paco Felici : naïf et coloré avec un côté faussement sérieux mais bien ancré dans son temps.
Ce Nourallah a l'air bien sympa et en plus il a un grand cœur puisque les bénéfices de ce disque sont reversés à l'association Enfants Sans Frontières. Comme quoi on peut œuvrer de chez soi, sans notoriété mais avec envie.
Vous l'aurez compris Faris Nourallah est un digne représentant de la sympathique lignée des songwriters américains. Champion toutes catégories de la miniature aérée et immédiatement imprimée dans l'oreille, le solitaire texan possède un don sérieux pour trousser une chanson identifiable et courte (moins de trois minutes chacune si l'on excepte "Forgiveness").
L'ensemble est réalisé à la maison, sans aide aucune, sur du matériel sommaire. De ce fait, il y a un côté fragile et imparfait, voire bancal (Ah Carlo). Tout est à l'image de la pochette signée Paco Felici : naïf et coloré avec un côté faussement sérieux mais bien ancré dans son temps.
Ce Nourallah a l'air bien sympa et en plus il a un grand cœur puisque les bénéfices de ce disque sont reversés à l'association Enfants Sans Frontières. Comme quoi on peut œuvrer de chez soi, sans notoriété mais avec envie.
Excellent ! 18/20 | par Hpl |
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