My Brightest Diamond
Paris [La Maroquinerie] - mardi 02 octobre 2007 |
La petite dame arrive sur scène dans son costume de super woman avec ce brin d'espièglerie qui semble nous dire "tu penses vraiment que du haut de mon mètre 60, je vais sauver ce vieux monsieur à la dérive", le rock !
Flanquée de ses batteur et bassiste mode motown années 60, on attaque d'emblée sur "Something To An End". Très rock. L'accroche fonctionne sans conteste. Sans mots dire d'abord puis dégagée d'une réserve qu'elle manie gracieusement. Appréhension tout de même : les musiciens reproduisent tranquillement les morceaux du magnifique album Something To An End et on cherche un peu la magie "live". Doutes bien vite balayés. D'une fraîcheur indispensable, ils nous livrent un set rock appuyé par une bass soul et feutrée et d'une batterie au jeu plus surprenant qu'il n'y parait sur l'album. A l'exercice délicat des "ça me fait penser", j'évoquerais la section rythmique de Calexico époque "the black light". Le concert va crescendo et la performance scénique prend toute son ampleur sur des morceaux comme "Freak Out" ou "The Workhorse" qui tranche dans le vif avec un son respectivement rockeux et terriblement funk pour le second. Shara Worden touche au sublime et étend son talent de composition et d'interprète sur une palette de nuances vocales extraordinaire, appuyée en cela par un jeu de guitare épuré, à cent lieux du "rythmiquement correct" auquel on pourrait se borner lorsque son principal instrument reste la voix. A bien des égards, elle peut me rappeler Jeff Buckley et s'avère bien plus intimiste que PJ Harvey ou Björk. Elle atteint la plénitude lors des deux rappels, lorsque seule, épiée par 3OO petits curieux, se met à nu et délivre des petites pièces guitare chant tout à fait délicieuses. C'est justement là que la comparaison avec Jeff Buckley s'avère la plus judicieuse dans la mesure où elle se lance dans ces morceaux de bravoure scénique et d'improvisation semblables à ceux aperçus sur le Live at Sin-é.
Fraîcheur, Rock et émotions. Tout à fait recommandable.
Flanquée de ses batteur et bassiste mode motown années 60, on attaque d'emblée sur "Something To An End". Très rock. L'accroche fonctionne sans conteste. Sans mots dire d'abord puis dégagée d'une réserve qu'elle manie gracieusement. Appréhension tout de même : les musiciens reproduisent tranquillement les morceaux du magnifique album Something To An End et on cherche un peu la magie "live". Doutes bien vite balayés. D'une fraîcheur indispensable, ils nous livrent un set rock appuyé par une bass soul et feutrée et d'une batterie au jeu plus surprenant qu'il n'y parait sur l'album. A l'exercice délicat des "ça me fait penser", j'évoquerais la section rythmique de Calexico époque "the black light". Le concert va crescendo et la performance scénique prend toute son ampleur sur des morceaux comme "Freak Out" ou "The Workhorse" qui tranche dans le vif avec un son respectivement rockeux et terriblement funk pour le second. Shara Worden touche au sublime et étend son talent de composition et d'interprète sur une palette de nuances vocales extraordinaire, appuyée en cela par un jeu de guitare épuré, à cent lieux du "rythmiquement correct" auquel on pourrait se borner lorsque son principal instrument reste la voix. A bien des égards, elle peut me rappeler Jeff Buckley et s'avère bien plus intimiste que PJ Harvey ou Björk. Elle atteint la plénitude lors des deux rappels, lorsque seule, épiée par 3OO petits curieux, se met à nu et délivre des petites pièces guitare chant tout à fait délicieuses. C'est justement là que la comparaison avec Jeff Buckley s'avère la plus judicieuse dans la mesure où elle se lance dans ces morceaux de bravoure scénique et d'improvisation semblables à ceux aperçus sur le Live at Sin-é.
Fraîcheur, Rock et émotions. Tout à fait recommandable.
Très bon 16/20 | par Jonsi |
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