Faris Nourallah
Radio Faris |
Label :
Awful Bliss |
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Un an et demi après Gone, l'ermite texan est de retour avec son (déjà) sixième album. Foncièrement, rien n'a changé dans son univers, et bizarrement, alors que la plupart du temps je me lasse des artistes qui font du surplace, ici je ne trouve pas à m'en plaindre. Mieux, je prends un réel plaisir à chaque écoute, plaisir coupable de celui qui traîne sous la couette alors qu'il a dix milles choses à faire.
En intitulant son album Radio Faris cherche-t-il à faire passer un message? Peut-être, car après tout Faris Nourallah fait partie d'une minorité ethnique quasiment invisible aux Etats-Unis : les américains arabes. Et à ce titre il est possible qu'il ait voulu exprimer sa différence. Tout cela n'est que pure spéculation et le sentiment qui domine réellement c'est que l'homme se moque gentiment de lui-même ("Faris Is Not In The Band" ou "Stupid Little Song") et aussi un peu de nous ("Basketball"). Le tout est emballé comme d'habitude avec un vrai sens mélodique accrocheur, quelques maladresses et beaucoup de simplicité. Il y a aussi parfois un climat tendu (Tell Me I Am Wrong) auquel on n'était pas habitué, le désenchantement et la mélancolie ne sont pas loin.
Toujours aussi sympathique, le bonhomme a fait glisser dans le packaging de quoi fabriquer soi-même sa radio Faris.
Finalement, le plus surprenant sur ce disque est la présence d'un chœur féminin sur "If This Is The End". Le solitaire impénitent n'est donc plus tout à fait seul? Etonnant pour celui qui s'est séparé de son frère Salim après un seul album des Nourallah Brothers parce que celui-ci aimait tout ce qu'il détestait: la scène, les multiples collaborations et les studios high tech. Affaire à suivre !
En intitulant son album Radio Faris cherche-t-il à faire passer un message? Peut-être, car après tout Faris Nourallah fait partie d'une minorité ethnique quasiment invisible aux Etats-Unis : les américains arabes. Et à ce titre il est possible qu'il ait voulu exprimer sa différence. Tout cela n'est que pure spéculation et le sentiment qui domine réellement c'est que l'homme se moque gentiment de lui-même ("Faris Is Not In The Band" ou "Stupid Little Song") et aussi un peu de nous ("Basketball"). Le tout est emballé comme d'habitude avec un vrai sens mélodique accrocheur, quelques maladresses et beaucoup de simplicité. Il y a aussi parfois un climat tendu (Tell Me I Am Wrong) auquel on n'était pas habitué, le désenchantement et la mélancolie ne sont pas loin.
Toujours aussi sympathique, le bonhomme a fait glisser dans le packaging de quoi fabriquer soi-même sa radio Faris.
Finalement, le plus surprenant sur ce disque est la présence d'un chœur féminin sur "If This Is The End". Le solitaire impénitent n'est donc plus tout à fait seul? Etonnant pour celui qui s'est séparé de son frère Salim après un seul album des Nourallah Brothers parce que celui-ci aimait tout ce qu'il détestait: la scène, les multiples collaborations et les studios high tech. Affaire à suivre !
Parfait 17/20 | par Hpl |
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