Ground Zero
Consume Red Vol. 1 |
Label :
ReR |
||||
Dans le genre album-OVNI voilà une pièce de premier choix: Consume Red Vol. 1 de Ground Zero ! Bizarre, étrange et intriguant objet comprenant un seul et unique titre s'étalant sur 57 minutes. Evidemment, cela n'en suffit pas à en faire un OVNI.
Détails.
Durant les premières minutes, il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose : une vague mélodie jouée par un obscur instrument coréen (le hojok), répétée inlassablement. Encore et encore...Et toujours.... Durant de looooooongues minutes qui semblent durer une éternité... Mais quel est donc ce disque ?!?... C'est qu'il y aurait presque un côté malsain dans cette répétition venue d'ailleurs, qui n'en finit pas.
La prouesse physique de ce disque tient donc dans l'effort qu'il faut fournir pour réussir à atteindre la demi-heure. Vraiment ! Ground Zero s'amuse avec nous, prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs, à faire durer ces moments où l'on ne comprend plus ce qui se passe, ou même où l'on est. Et c'est d'ailleurs en cela que ce groupe est incomparable. Il faut attendre l'arrivée de la batterie pour que tout se mette en ordre et prenne une cohésion déstructurée (oxymore doublé d'un pléonasme quand il s'agit de Ground Zero !) tout autant que lancinante. Tout se mettant alors en place atteignant une certaine fluidité bruitiste et noisy. Mais pour assister à l'arrivée de la section rythmique, il vous faudra donc vous coltiner une demi-heure durant laquelle cette "mélodie"n'aura de cesse de vous rendre fous. Tandis que la place d'Otomo Yoshihide ira grandissantes faisant rugir progressivement de plus en plus forts ses turntables.
Voici donc vraiment un étrange album ! Pénible durant les premières minutes et les premières écoutes, mais qui très vite, dévoile ses particularités addictives.
Ground Zero n'a jamais été un groupe facile d'accès, et confirme donc ce statut avec ce Consume Red déstabilisant et intriguant... Vraiment intriguant...
Détails.
Durant les premières minutes, il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose : une vague mélodie jouée par un obscur instrument coréen (le hojok), répétée inlassablement. Encore et encore...Et toujours.... Durant de looooooongues minutes qui semblent durer une éternité... Mais quel est donc ce disque ?!?... C'est qu'il y aurait presque un côté malsain dans cette répétition venue d'ailleurs, qui n'en finit pas.
La prouesse physique de ce disque tient donc dans l'effort qu'il faut fournir pour réussir à atteindre la demi-heure. Vraiment ! Ground Zero s'amuse avec nous, prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs, à faire durer ces moments où l'on ne comprend plus ce qui se passe, ou même où l'on est. Et c'est d'ailleurs en cela que ce groupe est incomparable. Il faut attendre l'arrivée de la batterie pour que tout se mette en ordre et prenne une cohésion déstructurée (oxymore doublé d'un pléonasme quand il s'agit de Ground Zero !) tout autant que lancinante. Tout se mettant alors en place atteignant une certaine fluidité bruitiste et noisy. Mais pour assister à l'arrivée de la section rythmique, il vous faudra donc vous coltiner une demi-heure durant laquelle cette "mélodie"n'aura de cesse de vous rendre fous. Tandis que la place d'Otomo Yoshihide ira grandissantes faisant rugir progressivement de plus en plus forts ses turntables.
Voici donc vraiment un étrange album ! Pénible durant les premières minutes et les premières écoutes, mais qui très vite, dévoile ses particularités addictives.
Ground Zero n'a jamais été un groupe facile d'accès, et confirme donc ce statut avec ce Consume Red déstabilisant et intriguant... Vraiment intriguant...
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
En ligne
256 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages