Velocross
À Isopérimètre Équivalent |
Label :
Zéro Egal Petit Intérieur |
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Le label Zéro Egal Petit Intérieur nous présente l'un de ces derniers poulains, Velocross et son Math-Rock dont À Isopérimètre Équivalent est la première incarnation. Si le titre fleure bon les réunions de cadres cravatés qui répondent, l'air fier, lorsqu'on leur demande ce qu'ils souhaitent, qu'il faut que ce soit "iso", les six titres présentés ici respirent bien plus le local étroit où se mêlent les relents de bières, de chaussettes et de tabac que la climatisation mal réglée des salles de réunion.
Le constat évident, c'est que l'on n'a pas affaire à des débutants. Le style purement instrumental est exigeant, l'on a vite fait de s'égarer dans les méandres sans fin d'un riff que l'on juge bon ou d'une mélodie que l'on souhaiterait développer plus que de raisons, sans parler de l'erreur classique qui est de confondre qualité d'écriture et qualité technique. Velocross ne tombe pas dans ces pièges. Déjà, en composant des titres ne dépassant jamais les quatre minutes, il se garantit de ne pas être trop bavard et s'oblige à être clair dans ses idées, synthétique, efficace, sachant que sinon c'est l'ennui assuré et que les auditeurs sont de moins en moins enclins à la clémence. Du coup, ça joue simple, sec, direct, tout en étant paradoxalement très riche en termes d'ambiance (Noise Rock, atmosphérique, Hardcore, etc.), de sons (les alternances claires et saturées sont très bien maîtrisées) et de variétés de tempos du fait des nombreuses cassures. Aucun temps mort, la formation a des choses à nous dire et entend le faire de la façon la plus concise et attirante possible.
Pour ma part, généralement peu friand du style, je retrouve dans À Isopérimètre Équivalent un certain nombre des éléments qui font que j'ai longtemps aimé la scène Noise Rock Core : de l'intelligence sans pédanterie ou snobisme, un son bien épais, une attirance évidente pour le tordu, le biscornu, le cassé, les notes de travioles. Belle découverte.
Le constat évident, c'est que l'on n'a pas affaire à des débutants. Le style purement instrumental est exigeant, l'on a vite fait de s'égarer dans les méandres sans fin d'un riff que l'on juge bon ou d'une mélodie que l'on souhaiterait développer plus que de raisons, sans parler de l'erreur classique qui est de confondre qualité d'écriture et qualité technique. Velocross ne tombe pas dans ces pièges. Déjà, en composant des titres ne dépassant jamais les quatre minutes, il se garantit de ne pas être trop bavard et s'oblige à être clair dans ses idées, synthétique, efficace, sachant que sinon c'est l'ennui assuré et que les auditeurs sont de moins en moins enclins à la clémence. Du coup, ça joue simple, sec, direct, tout en étant paradoxalement très riche en termes d'ambiance (Noise Rock, atmosphérique, Hardcore, etc.), de sons (les alternances claires et saturées sont très bien maîtrisées) et de variétés de tempos du fait des nombreuses cassures. Aucun temps mort, la formation a des choses à nous dire et entend le faire de la façon la plus concise et attirante possible.
Pour ma part, généralement peu friand du style, je retrouve dans À Isopérimètre Équivalent un certain nombre des éléments qui font que j'ai longtemps aimé la scène Noise Rock Core : de l'intelligence sans pédanterie ou snobisme, un son bien épais, une attirance évidente pour le tordu, le biscornu, le cassé, les notes de travioles. Belle découverte.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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