Martina Topley-Bird
The Blue God |
Label :
Independiente |
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Il aura fallu finalement 5 ans à Martina Topley-Bird pour sortir son second opus. Après un Quitoxic qui ne manquait pas de charme (ah "Sandpaper Kisses"!!) mais qui se dispersait surement un peu trop, on espérait que la demoiselle saurait se souvenir de ses erreurs.
Bonne nouvelle, The Blue God est un album cohérent, avec une âme et ne se contente pas d'empiler les chansons (ce qui était un peu le cas de Quitoxic).
Ensuite, concernant la direction musicale du disque, sans que la surprise soit très grande, on sent quand même que Martina a évolué. La où on pouvait l'attendre dans un registre trip-hop, on a finalement dans les mains un album qui tape essentiellement dans la pop-rock, même si les ingrédients électroniques n'ont pas disparu. Le début du disque est même particulièrement "up-tempo" (toute proportion gardée bien sûr) et passe vraiment comme une lettre à la poste ("Carnies", "April Grove", "Shangri La", "Baby Blue", etc.) et on se surprend bien vite à siffloter les airs de chaque titre.
La seconde moitié de la galette s'oriente parfois vers des sonorités un peu différentes comme sur "Da Da Da Da", interlude bon enfant bien que pas très utile, "Valentine" où Martina revient à ses premiers amours ou encore le langoureux "Razor Tongue".
Ma foi l'ensemble tient la route sans problème. Cependant il faut avouer que l'on peine parfois à écouter l'album en entier. Pas qu'il soit soporifique, mais disons qu'il faut s'y plonger dans des conditions adéquates (plutôt le soir, au calme). De même, on regrettera 2 titres décevants, l'un est cité plus haut alors que l'autre, "Yesterday" (n'y avait-il vraiment pas moyen de choisir un autre titre ?), est censé clôturer somptueusement l'album; en réalité le morceau est certes travaillé mais n'aboutit pas à un résultat probant, on s'y ennuie même un peu.
The Blue God s'est fait attendre mais il a le mérite de tenir (globalement) ses promesses. Même si l'album ne compte aucune "grande chanson", l'ensemble est agréable et léger (dans le bon sens du terme). Reste à savoir si Martina Topley-Bird est capable de faire encore mieux... En attendant, The Blue God permet à la demoiselle de franchir un palier avec un travail qui parait plus abouti que son premier effort. Un bon disque en attendant, peut-être, davantage encore...
Bonne nouvelle, The Blue God est un album cohérent, avec une âme et ne se contente pas d'empiler les chansons (ce qui était un peu le cas de Quitoxic).
Ensuite, concernant la direction musicale du disque, sans que la surprise soit très grande, on sent quand même que Martina a évolué. La où on pouvait l'attendre dans un registre trip-hop, on a finalement dans les mains un album qui tape essentiellement dans la pop-rock, même si les ingrédients électroniques n'ont pas disparu. Le début du disque est même particulièrement "up-tempo" (toute proportion gardée bien sûr) et passe vraiment comme une lettre à la poste ("Carnies", "April Grove", "Shangri La", "Baby Blue", etc.) et on se surprend bien vite à siffloter les airs de chaque titre.
La seconde moitié de la galette s'oriente parfois vers des sonorités un peu différentes comme sur "Da Da Da Da", interlude bon enfant bien que pas très utile, "Valentine" où Martina revient à ses premiers amours ou encore le langoureux "Razor Tongue".
Ma foi l'ensemble tient la route sans problème. Cependant il faut avouer que l'on peine parfois à écouter l'album en entier. Pas qu'il soit soporifique, mais disons qu'il faut s'y plonger dans des conditions adéquates (plutôt le soir, au calme). De même, on regrettera 2 titres décevants, l'un est cité plus haut alors que l'autre, "Yesterday" (n'y avait-il vraiment pas moyen de choisir un autre titre ?), est censé clôturer somptueusement l'album; en réalité le morceau est certes travaillé mais n'aboutit pas à un résultat probant, on s'y ennuie même un peu.
The Blue God s'est fait attendre mais il a le mérite de tenir (globalement) ses promesses. Même si l'album ne compte aucune "grande chanson", l'ensemble est agréable et léger (dans le bon sens du terme). Reste à savoir si Martina Topley-Bird est capable de faire encore mieux... En attendant, The Blue God permet à la demoiselle de franchir un palier avec un travail qui parait plus abouti que son premier effort. Un bon disque en attendant, peut-être, davantage encore...
Bon 15/20 | par Billyjoe |
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