Chris Knox
Beat |
Label :
Thirsty Ear |
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On est rarement surpris par un album de Chris Knox. Toujours la même façon de faire, c'est à dire avec peu. Toujours les mêmes références : folk, pop, psyché. Toujours cette voix ouin-ouin qui s'essoufle rapidement. Toujours... toujours la même chose oui. Mais plus encore que surpris, on est surtout rarement déçu. Et c'est bien là l'essentiel.
Dernier album en date de Chris Knox (en solo) à la minute où je vous écris, Beat fait mieux que de ne pas décevoir, il enthousiasme, carrément. Et inutile de connaître par coeur l'oeuvre complète du monsieur pour se rendre compte que Chris Knox est à quelques coups de pioche du sommet de son art lo-fi lorsqu'il nous chante l'amour ("It's Love") et ses tracas ("What Do We Do With Love ?") sur des refrains caramélisés en choeurs glucoses. De la musique pour 'shiny happy people' comme dit la chanson. Mais pas que.
Car Chris Knox vient de perdre son paternel lorsqu'il enregistre son 7ème album (ou peut-être bien son 8ème... ou 6ème, sa discographie étant aussi opaque qu'un scénario de David Lynch). Forcément, et sans détour, il en parle. Et peut-être mieux que quiconque endeuillé de la sorte. "Becoming Something Other" se lit et se ressent. Récit émouvant de la déliquescence d'esprit de son père touché par Alzheimer. Aucun pathos affecté à déceler mais de légères bruines mélancoliques viennent ainsi recouvrir ce Beat pourtant énergique. "My Only Friend" et "When I Have Left This Mortal Coil" frappent en plein là où la pochette le suppose. Bonheur, malheur, le songwriter kiwi nage entre les deux avec ce don qu'il exerce depuis longtemps pour les mélodies promptement émoustillantes.
Pour info aux gens peu informés, Chris Knox est au rock indé néo-zélandais ce que le capitaine est à la soirée, l'homme le plus important. Ça vaut bien le coup de lui prêter attention quand il sort un album de cette trempe.
Dernier album en date de Chris Knox (en solo) à la minute où je vous écris, Beat fait mieux que de ne pas décevoir, il enthousiasme, carrément. Et inutile de connaître par coeur l'oeuvre complète du monsieur pour se rendre compte que Chris Knox est à quelques coups de pioche du sommet de son art lo-fi lorsqu'il nous chante l'amour ("It's Love") et ses tracas ("What Do We Do With Love ?") sur des refrains caramélisés en choeurs glucoses. De la musique pour 'shiny happy people' comme dit la chanson. Mais pas que.
Car Chris Knox vient de perdre son paternel lorsqu'il enregistre son 7ème album (ou peut-être bien son 8ème... ou 6ème, sa discographie étant aussi opaque qu'un scénario de David Lynch). Forcément, et sans détour, il en parle. Et peut-être mieux que quiconque endeuillé de la sorte. "Becoming Something Other" se lit et se ressent. Récit émouvant de la déliquescence d'esprit de son père touché par Alzheimer. Aucun pathos affecté à déceler mais de légères bruines mélancoliques viennent ainsi recouvrir ce Beat pourtant énergique. "My Only Friend" et "When I Have Left This Mortal Coil" frappent en plein là où la pochette le suppose. Bonheur, malheur, le songwriter kiwi nage entre les deux avec ce don qu'il exerce depuis longtemps pour les mélodies promptement émoustillantes.
Pour info aux gens peu informés, Chris Knox est au rock indé néo-zélandais ce que le capitaine est à la soirée, l'homme le plus important. Ça vaut bien le coup de lui prêter attention quand il sort un album de cette trempe.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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