Léo Ferré
La Solitude |
Label :
Barclay |
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De la même manière qu'on a cru aux trips hallucinogènes en écoutant le Jefferson Airplane, aux transes hypnotiques en écoutant Magma et à la connerie humaine en regardant les films de Franck Dubosc, on a cru à l'anarchisme et à la désespérance en écoutant Ferré.
68 73 non stop, c'est une période de créativité impressionnante qui le voit en 1971 enregistrer avec le groupe pop Zoo. Ce qui constituera aux yeux de certaines chroniques l'irrévérence ultime. Il existe une autre version selon laquelle il se serait fait mettre dans les pieds ce groupe par Barclay. Vous avez les deux versions vous choisissez celle qui vous plait le plus.
Problème immédiat : si le Ferré de cette période est très rock, il l'est à sa manière et Zoo comme beaucoup de groupe français a du mal à se défaire de ses influences anglo-saxonnes. Comme en plus ils se revendiquent d'une certaine forme de musique prise de tête, le résultat est à peu près aussi nuisible à la société qu'une vampiresse en manque de sang pendant sa période de rut qui déciderait de se délecter de ses propres ragnagnas.
Résultat : un Ferré qui ne se lâche pas complètement si ce n'est sur une exceptionnelle "Solitude": "Je suis d'un autre pays que vous, d'une autre solitude" et sur le fameux "Ton Style (c'est ton cul)". Fini, temporairement, l'anarchiste enragé et les longs textes parlés (bien avant le slam) qui ont fait sa renommée. Ce sont des chansons sans doute plus accessibles, plus chantés. Moi qui ai découvert certains aspects de l'anarchisme via ces textes qui ai puisé dans ces textes les manières d'exprimer ma rage et ben il me manque le Léo qui gueule, qui vous fait vomir le pouvoir et l'ordre établi qui vous apprend à mettre un doigt au système, mais avec classe. Parce qu'il le vaut bien. Parce qu'il ne vaut plus rien. Il n'y a plus rien.
Musicalement l'expérience électrique se poursuit et entraîne vers une rythmique curieuse, distordue et épileptique. Plus rock tout simplement mais moins indé.
68 73 non stop, c'est une période de créativité impressionnante qui le voit en 1971 enregistrer avec le groupe pop Zoo. Ce qui constituera aux yeux de certaines chroniques l'irrévérence ultime. Il existe une autre version selon laquelle il se serait fait mettre dans les pieds ce groupe par Barclay. Vous avez les deux versions vous choisissez celle qui vous plait le plus.
Problème immédiat : si le Ferré de cette période est très rock, il l'est à sa manière et Zoo comme beaucoup de groupe français a du mal à se défaire de ses influences anglo-saxonnes. Comme en plus ils se revendiquent d'une certaine forme de musique prise de tête, le résultat est à peu près aussi nuisible à la société qu'une vampiresse en manque de sang pendant sa période de rut qui déciderait de se délecter de ses propres ragnagnas.
Résultat : un Ferré qui ne se lâche pas complètement si ce n'est sur une exceptionnelle "Solitude": "Je suis d'un autre pays que vous, d'une autre solitude" et sur le fameux "Ton Style (c'est ton cul)". Fini, temporairement, l'anarchiste enragé et les longs textes parlés (bien avant le slam) qui ont fait sa renommée. Ce sont des chansons sans doute plus accessibles, plus chantés. Moi qui ai découvert certains aspects de l'anarchisme via ces textes qui ai puisé dans ces textes les manières d'exprimer ma rage et ben il me manque le Léo qui gueule, qui vous fait vomir le pouvoir et l'ordre établi qui vous apprend à mettre un doigt au système, mais avec classe. Parce qu'il le vaut bien. Parce qu'il ne vaut plus rien. Il n'y a plus rien.
Musicalement l'expérience électrique se poursuit et entraîne vers une rythmique curieuse, distordue et épileptique. Plus rock tout simplement mais moins indé.
Sympa 14/20 | par Mozz |
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