Throbbing Gristle
Grief |
Label :
Thirsty Ear |
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"Non mais quelle bande de glandus !". Cri de désespoir du pauvre consommateur sous-informé qui a naïvement acheté ce Grief dans l'espoir de compléter avec un nouveau pavé electro-indus sa discothèque No Future. Car il faut bien l'avouer, on n'est pas loin du foutage de gueule.
Throbbing Gristle nous refile ici avec un grand sourire carié une compil d'interviews que Genesis P.Orridge a pu donner tout au long de sa carrière. Evidemment, parce que sinon c'est pas du jeu, ceux-ci sont sabordés et triturés par des vomissures électro, des sons sauvages et dérangeants sentant à plein nez l'impro sous substance illicite. Oui mais... Et oui, tout cela trouve parfois résonance dans nos esprits dérangés. Ainsi, quand la première des deux uniques pistes se termine par ces longues plaintes féminines à peine perceptibles piétinées par un piano décérébré, on se dit que l'argent que l'on pensait à l'origine dépenser dans des fleurs pour sa moitié a finalement bien servi. Douces pensées vite étouffées par une deuxième piste totalement insupportable. Les plus malins (ou les plus bourrés) écouteront cela au casque, une oreille à la fois. Et oui, au pays de Throbbing Gristle on vous offre deux albums pour le prix d'un, un côté gauche et l'autre côté droit. Si l'utilité de l'enregistrement en stéréo n'est plus à démontrer pour un bon vieil album de rock, je reste plus réticent au concept "une interview par oreille".
Les anglophones pourtant, après avoir réussi entre deux dolipranes à faire abstraction des incessants bruits parasites, apprécieront certains passages très intéressants où P.Orridge s'étend plus en avant sur son art, ce qu'il représente et la difficulté de le mettre en œuvre. Comme dirait un chroniqueur qui ne sait pas conclure, à réserver aux fans.
Throbbing Gristle nous refile ici avec un grand sourire carié une compil d'interviews que Genesis P.Orridge a pu donner tout au long de sa carrière. Evidemment, parce que sinon c'est pas du jeu, ceux-ci sont sabordés et triturés par des vomissures électro, des sons sauvages et dérangeants sentant à plein nez l'impro sous substance illicite. Oui mais... Et oui, tout cela trouve parfois résonance dans nos esprits dérangés. Ainsi, quand la première des deux uniques pistes se termine par ces longues plaintes féminines à peine perceptibles piétinées par un piano décérébré, on se dit que l'argent que l'on pensait à l'origine dépenser dans des fleurs pour sa moitié a finalement bien servi. Douces pensées vite étouffées par une deuxième piste totalement insupportable. Les plus malins (ou les plus bourrés) écouteront cela au casque, une oreille à la fois. Et oui, au pays de Throbbing Gristle on vous offre deux albums pour le prix d'un, un côté gauche et l'autre côté droit. Si l'utilité de l'enregistrement en stéréo n'est plus à démontrer pour un bon vieil album de rock, je reste plus réticent au concept "une interview par oreille".
Les anglophones pourtant, après avoir réussi entre deux dolipranes à faire abstraction des incessants bruits parasites, apprécieront certains passages très intéressants où P.Orridge s'étend plus en avant sur son art, ce qu'il représente et la difficulté de le mettre en œuvre. Comme dirait un chroniqueur qui ne sait pas conclure, à réserver aux fans.
Pas terrible 9/20 | par JoHn DoriAne |
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