Hector Zazou
Songs From The Cold Seas |
Label :
Reprise |
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Après un Sahara Blue (avec Gérard Depardieu, David Sylvian, Khaled...) paru en 1992, l'iconoclaste et inclassable compositeur touche à tout Hector Zazou, actif depuis 1976, explore des contrées très différentes, du moins a priori. Hector Zazou propose avec son Songs From The Cold Seas, un concept-album faisant la part belle au voyage, à la mer, au Grand Nord. La chaleur n'en est pas absente, car l'album est basé sur l'échange. Hector Zazou s'est adjoint les renforts de très nombreux collaborateurs, venant d'horizons très divers.
Ces chansons des mers froides s'ancrent dans une tradition de musiques arctiques et autres, mais aussi dans un présent, voire un futur, à mille lieux de la world music insipide et consensuelle à laquelle il serait bien trop facile, et erroné, de le rattacher.
Sur l'album, Zazou joue des claviers et autres machines électroniques, mais de multiples musiciens l'accompagnent, qui à la mandole, qui au piano (notamment Harold Budd, qui collabora avec Cocteau Twins), qui aux cordes (The Balanescu Quartet), qui aux guitares, qui aux percussions (Brendan Perry de Dead Can Dance), etc. Mais le plus important est peut-être le souffle apporté par tous les chanteurs qui ont fait partie du voyage : Björk (le très beau, très pur et très émouvant "Visur Vatsenda-Rosu", chanté en islandais, faisant remonter bien des souvenirs d'enfance à la star), Suzanne Vega et John Cale (le serein "The Long Voyage"), Siouxsie (accompagnée par son batteur de mari Budgie aux percussions sur le glacial "The Lighthouse"), mais aussi de nombreux illustres inconnus, tel un Aïnu (peuple du Nord du Japon).
Une oeuvre qui m'a ouvert à de nouveaux horizons. Une invitation à un voyage initiatique, riche en émotions, même si j'aurais aimé parfois une mer moins calme. Un album très beau, très singulier, qui manque cependant un peu d'homogénéité, mais ce trait s'explique facilement par la présence de collaborateurs aux talents et backgrounds très divers.
'Les Anglais ont Peter Gabriel, les Américains David Byrne, les Français Hector Zazou' (Jean-François Bizot).
Ces chansons des mers froides s'ancrent dans une tradition de musiques arctiques et autres, mais aussi dans un présent, voire un futur, à mille lieux de la world music insipide et consensuelle à laquelle il serait bien trop facile, et erroné, de le rattacher.
Sur l'album, Zazou joue des claviers et autres machines électroniques, mais de multiples musiciens l'accompagnent, qui à la mandole, qui au piano (notamment Harold Budd, qui collabora avec Cocteau Twins), qui aux cordes (The Balanescu Quartet), qui aux guitares, qui aux percussions (Brendan Perry de Dead Can Dance), etc. Mais le plus important est peut-être le souffle apporté par tous les chanteurs qui ont fait partie du voyage : Björk (le très beau, très pur et très émouvant "Visur Vatsenda-Rosu", chanté en islandais, faisant remonter bien des souvenirs d'enfance à la star), Suzanne Vega et John Cale (le serein "The Long Voyage"), Siouxsie (accompagnée par son batteur de mari Budgie aux percussions sur le glacial "The Lighthouse"), mais aussi de nombreux illustres inconnus, tel un Aïnu (peuple du Nord du Japon).
Une oeuvre qui m'a ouvert à de nouveaux horizons. Une invitation à un voyage initiatique, riche en émotions, même si j'aurais aimé parfois une mer moins calme. Un album très beau, très singulier, qui manque cependant un peu d'homogénéité, mais ce trait s'explique facilement par la présence de collaborateurs aux talents et backgrounds très divers.
'Les Anglais ont Peter Gabriel, les Américains David Byrne, les Français Hector Zazou' (Jean-François Bizot).
Bon 15/20 | par Gaylord |
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