Static Observer
StaticLab |
Label :
Such Prod |
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Voilà enfin un groupe fascinant dans l'océan vaste du rock alternatif : Static Observer ou la rencontre de deux individus fervents de musique sombre et évocatrice. Inspiré par les grandes figures du romantisme noir (Tom Waits, Jeff Buckley...), le duo français tire son épingle du jeu de tous ces flots de groupes identiques et impersonnels avec beaucoup de finesse et d'élégance.
Ecouter StaticLab, revient à s'asseoir dans un piano bar, à l'ambiance tamisée au possible, et y contempler une formation à l'aise dans son élément, passionnée diffusant des compositions désarmées, sereines et raffinées. Le croisement pop jazz minimaliste qui en ressort est sublime. Batterie feutrée, épurée à l'affût de quelques passages sur lesquelles elle pourrait s'extérioriser, guitare ensorcelée et contenue, et surtout une voix incontestablement belle, claire, fluide et suave. La musique et le chant renvoient incontestablement à Overhead sur Silent Witness mais le duo lui n'en garde que la quintessence aérienne jazzy qu'il arrive à faire perdurer au gré des chansons et discrédite ainsi toute comparaison. Ce savant mélange d'influences éclatantes et de lyrisme séraphique possède une présence phénoménale surtout lorsqu'on sait que seuls deux hommes y sont à l'origine. En seulement quatre titres, Static Observer rend la mélancolie gracieuse et onirique, bercée d'entrée par "Pathetic Fallacy " qui délie leur pop par de légers passages radiophoniques, plus volontaire sur "Unitune" aux montées électriques et vocales, brumeuse par l'apport des nappes de clavier sur "Flicker Bulbs" voire carrément funeste sur "A Hunk Of Clay" (littéralement "Un Gros Morceau d'Argile").
StaticLab est une splendide galette qui offre un univers musical impressionnant de part ses compositions intelligentes. Le mixage fait régner une harmonie parfaite entre le chant et l'instrumentation, mariés à des arrangements recherchés, qui ne cessent de diffuser une candeur et une fraîcheur innée et unique.
Ecouter StaticLab, revient à s'asseoir dans un piano bar, à l'ambiance tamisée au possible, et y contempler une formation à l'aise dans son élément, passionnée diffusant des compositions désarmées, sereines et raffinées. Le croisement pop jazz minimaliste qui en ressort est sublime. Batterie feutrée, épurée à l'affût de quelques passages sur lesquelles elle pourrait s'extérioriser, guitare ensorcelée et contenue, et surtout une voix incontestablement belle, claire, fluide et suave. La musique et le chant renvoient incontestablement à Overhead sur Silent Witness mais le duo lui n'en garde que la quintessence aérienne jazzy qu'il arrive à faire perdurer au gré des chansons et discrédite ainsi toute comparaison. Ce savant mélange d'influences éclatantes et de lyrisme séraphique possède une présence phénoménale surtout lorsqu'on sait que seuls deux hommes y sont à l'origine. En seulement quatre titres, Static Observer rend la mélancolie gracieuse et onirique, bercée d'entrée par "Pathetic Fallacy " qui délie leur pop par de légers passages radiophoniques, plus volontaire sur "Unitune" aux montées électriques et vocales, brumeuse par l'apport des nappes de clavier sur "Flicker Bulbs" voire carrément funeste sur "A Hunk Of Clay" (littéralement "Un Gros Morceau d'Argile").
StaticLab est une splendide galette qui offre un univers musical impressionnant de part ses compositions intelligentes. Le mixage fait régner une harmonie parfaite entre le chant et l'instrumentation, mariés à des arrangements recherchés, qui ne cessent de diffuser une candeur et une fraîcheur innée et unique.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par TiComo La Fuera |
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