Mint 400
Natterjack Joe |
Label :
Incoherent |
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Force est de constater que ce deuxième EP n'est que le quasi-reflet de son prédécesseur Gas : même hargne, même urgence. Mint 400 explore à nouveau ses obsessions de rage bruitiste et d'aliénation mentale. Même propension à se mettre en abîme, les yeux dans le vide, au pied de la falaise.
Pourtant, on aurait bien tort de l'ignorer : si l'on aime ce style de rock noise, il serait dommage de passer son chemin.
"Natterjack Joe" et sa basse chaloupée fait monter la température par gradations grâce à son pont ascendant pour se brûler les ailes dès les premières fusions de guitares. La suite n'est qu'alternance de tempête, déni, révolte, rémission de leur état psychopathologique. Ici, l'insalubrité mentale est au coeur de la création : se dessine, entre les riffs de guitares, toute la cyclothymie de leur psyché.
"Dig" creuse sa veine - véritable roquette fusant nerfs à vif - et témoigne de la schizophrénie dans sa forme la plus radicale : vociférations d'aliéné, tête frappée contre les murs pour mieux les repousser ou encore se jeter dans un puis étroit tout en hurlant à la mort. Tout un programme.
Une hébétude contemplative inaugurant un retour au calme - sur le bien nommé "Space Asylum" - ne sera que de courte durée. Une pause salutaire où les tourments reviennent vite à la charge. Les démons encerclent alors l'espace sonore et sèment la confusion des sens vers un psychédélisme tournoyant où la batterie lourde et la basse ronronnante laissent place aux six cordes aux effets atmosphériques. Le final tout en fading fait l'écho d'une descente de LSD. Et si ce titre n'était que la métaphore auditive de la prise de dope (trouble frêle et chronique avec lequel on se l'envoie, explosion des neurones par injection directe, "down") ?
Natterjack Joe s'impose en négatif de Gas tant il lui est analogue mais dispose juste d'un tracklisting différent. Un ton en dessous niveau créativité donc dispensable, mais laissant présager le EP futur Thruster plus maîtrisé...
Pourtant, on aurait bien tort de l'ignorer : si l'on aime ce style de rock noise, il serait dommage de passer son chemin.
"Natterjack Joe" et sa basse chaloupée fait monter la température par gradations grâce à son pont ascendant pour se brûler les ailes dès les premières fusions de guitares. La suite n'est qu'alternance de tempête, déni, révolte, rémission de leur état psychopathologique. Ici, l'insalubrité mentale est au coeur de la création : se dessine, entre les riffs de guitares, toute la cyclothymie de leur psyché.
"Dig" creuse sa veine - véritable roquette fusant nerfs à vif - et témoigne de la schizophrénie dans sa forme la plus radicale : vociférations d'aliéné, tête frappée contre les murs pour mieux les repousser ou encore se jeter dans un puis étroit tout en hurlant à la mort. Tout un programme.
Une hébétude contemplative inaugurant un retour au calme - sur le bien nommé "Space Asylum" - ne sera que de courte durée. Une pause salutaire où les tourments reviennent vite à la charge. Les démons encerclent alors l'espace sonore et sèment la confusion des sens vers un psychédélisme tournoyant où la batterie lourde et la basse ronronnante laissent place aux six cordes aux effets atmosphériques. Le final tout en fading fait l'écho d'une descente de LSD. Et si ce titre n'était que la métaphore auditive de la prise de dope (trouble frêle et chronique avec lequel on se l'envoie, explosion des neurones par injection directe, "down") ?
Natterjack Joe s'impose en négatif de Gas tant il lui est analogue mais dispose juste d'un tracklisting différent. Un ton en dessous niveau créativité donc dispensable, mais laissant présager le EP futur Thruster plus maîtrisé...
Sympa 14/20 | par Cocteaukid |
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