Mint 400
Gas |
Label :
Mad Minute |
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Que les choses soient claires : il est bien question de rock si l'on évoque Mint 400. Du rock dans ce qu'il a de plus rageur, d'urgent et de fiévreux.
Combo des mid 90's issu de Camden - quartier londonien connu pour ses débordements soniques - Mint 400 présente pour formation une batterie puis une basse ainsi que deux guitares et joue un rock noise sans concessions.
"Gas" ou comment balancer à la face du monde un brulot allumé à la gazoline. "Gas" libère sa hargne toutes grattes noise dehors. Aux cordes acérées telles de vraies lames de rasoir. Justes surmontées par celle (lead et) tourbillonnante de Seth Taylor. Tout cela ponctué par de nombreux breaks limite façon collage. Côté guitares ? Ça éructe. Ça couine. Ça ramone. Dans tous les sens. Emmenées par une section rythmique implacable... Jusqu'au sprint final.
"White Cadillac Man" et son intro limite planante. Vite giflée en déflagrations de gros grains de disto. Distorsion. Définition : quand la transformation de la courbe parabolique et naturelle d'un signal sonore se fracasse en une 'pyramide' aux contours bien carrés. C'est exactement ça ce qui s'entend ici. La batterie est soutenue par des lignes de basse bien charpentées amène une tension éclair dès le premier refrain. Rarement injections de guitares n'avaient sonné si empoisonnées, doublées des cris pleins de haine de Paul Stroud.
"Cut Her Out" ? Final instrumental ambiant et exercice de style aux accents plus atmosphériques qui n'est pas sans rappeler certains shoegazers (cf "Avalyn" de Slowdive) ? Ou comment provoquer une tempête dans une étuve ?
Mint 400 sortait ici le premier EP d'une trilogie qui fonctionnait à merveille sur scène, tant ils parvenaient à restituer la tension inhérente aux disques.
Combo des mid 90's issu de Camden - quartier londonien connu pour ses débordements soniques - Mint 400 présente pour formation une batterie puis une basse ainsi que deux guitares et joue un rock noise sans concessions.
"Gas" ou comment balancer à la face du monde un brulot allumé à la gazoline. "Gas" libère sa hargne toutes grattes noise dehors. Aux cordes acérées telles de vraies lames de rasoir. Justes surmontées par celle (lead et) tourbillonnante de Seth Taylor. Tout cela ponctué par de nombreux breaks limite façon collage. Côté guitares ? Ça éructe. Ça couine. Ça ramone. Dans tous les sens. Emmenées par une section rythmique implacable... Jusqu'au sprint final.
"White Cadillac Man" et son intro limite planante. Vite giflée en déflagrations de gros grains de disto. Distorsion. Définition : quand la transformation de la courbe parabolique et naturelle d'un signal sonore se fracasse en une 'pyramide' aux contours bien carrés. C'est exactement ça ce qui s'entend ici. La batterie est soutenue par des lignes de basse bien charpentées amène une tension éclair dès le premier refrain. Rarement injections de guitares n'avaient sonné si empoisonnées, doublées des cris pleins de haine de Paul Stroud.
"Cut Her Out" ? Final instrumental ambiant et exercice de style aux accents plus atmosphériques qui n'est pas sans rappeler certains shoegazers (cf "Avalyn" de Slowdive) ? Ou comment provoquer une tempête dans une étuve ?
Mint 400 sortait ici le premier EP d'une trilogie qui fonctionnait à merveille sur scène, tant ils parvenaient à restituer la tension inhérente aux disques.
Bon 15/20 | par Cocteaukid |
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