Mint 400
Thruster |
Label :
Incoherent |
||||
La sortie de Thruster marque la fin de la trilogie des EPs de Mint 400 et aussi le (léger) déclin de la fougue électrique qui les animait jusque là. Les mêmes structures de morceaux, allant de brûlots lachés à la va-vite (1ère catégorie) à des titres mid-tempo noisy et atmosphériques (2ème catégorie).
Ainsi, l'éponyme "Thruster" rentre derechef dans le vif du sujet (1ère catégorie) avec sa ligne de basse assassine suivie de près par les hordes de fauves en furie. Le son des guitares est tout simplement énorme de férocité et prend instantanément à la gorge.
Les deux versions de "Sleepy Eyed And Severed" (2ème catégorie) plantent le décor apocalyptique d'une fin de bataille avec une lame de fond de son qui emporte tout sur son passage. Les effets tournoyants de guitares confèrent à l'ambiance du morceau toute sa "lancinance" et son psychédélisme. On ressort groggy de tout ce vilain vacarme désespéré.
La véritable surprise de cet EP tient dans "She Hangs Beautiful" et ses sons novateurs de guitares. Dès l'intro, des guitares distordues et élastiques, le climat est planté : fascination du chanteur par la vision de son amie, pendue à la corde. Rêve, réalité, ou souhait fantasmé par Paul Stroud ? Cette idée de l'aliénation prends corps de manière on ne peut plus concrète et c'est donc ici qu'il leur faudrait clarifier : s'il est évident que nous sommes des pervers si nous faisons acte de passer la corde au cou de notre girlfriend ; pour autant, si le fait même d'en avoir l'idée - donc le fantasme - cela fait-il de nous des pervers ? Cette vision taraude Stroud à chaque refrain. La chute est particulièrement poignante, tout en effets de tornade lointaine barrée d'un solo filant vers l'éternité obscure, teintée de mélancolie.
Mint 400 fait partie de ces combos indés qui ont apporté leur pierre à l'édifice d'un certain regard sur un rock blanc à guitares. La production de leurs chansons dégagent une puissance assez rare et bien maîtrisée, remarquables tant les moyens financiers du groupes devaient être limités. D'où l'idée ici de garder trace pour la postérité...
Ainsi, l'éponyme "Thruster" rentre derechef dans le vif du sujet (1ère catégorie) avec sa ligne de basse assassine suivie de près par les hordes de fauves en furie. Le son des guitares est tout simplement énorme de férocité et prend instantanément à la gorge.
Les deux versions de "Sleepy Eyed And Severed" (2ème catégorie) plantent le décor apocalyptique d'une fin de bataille avec une lame de fond de son qui emporte tout sur son passage. Les effets tournoyants de guitares confèrent à l'ambiance du morceau toute sa "lancinance" et son psychédélisme. On ressort groggy de tout ce vilain vacarme désespéré.
La véritable surprise de cet EP tient dans "She Hangs Beautiful" et ses sons novateurs de guitares. Dès l'intro, des guitares distordues et élastiques, le climat est planté : fascination du chanteur par la vision de son amie, pendue à la corde. Rêve, réalité, ou souhait fantasmé par Paul Stroud ? Cette idée de l'aliénation prends corps de manière on ne peut plus concrète et c'est donc ici qu'il leur faudrait clarifier : s'il est évident que nous sommes des pervers si nous faisons acte de passer la corde au cou de notre girlfriend ; pour autant, si le fait même d'en avoir l'idée - donc le fantasme - cela fait-il de nous des pervers ? Cette vision taraude Stroud à chaque refrain. La chute est particulièrement poignante, tout en effets de tornade lointaine barrée d'un solo filant vers l'éternité obscure, teintée de mélancolie.
Mint 400 fait partie de ces combos indés qui ont apporté leur pierre à l'édifice d'un certain regard sur un rock blanc à guitares. La production de leurs chansons dégagent une puissance assez rare et bien maîtrisée, remarquables tant les moyens financiers du groupes devaient être limités. D'où l'idée ici de garder trace pour la postérité...
Très bon 16/20 | par Cocteaukid |
En ligne
342 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages