Swans
Love Of Life |
Label :
Sky |
||||
Love Of Life est l'antépénultième album des méconnus Swans. Il s'agit de l'un de leurs meilleurs albums, avec The Great Annihilitor.
On constate que le temps où le groupe nous assénait un rock industriel et expérimental est loin derrière eux : ils se sont assagis, leur musique est devenue plus accessible, tout en restant sombre. L'album est pourtant produit par Martin Bisi, artisan de la no-wave new-yorkaise (Sonic Youth, Fœtus, Lydia Lunch).
L'album commence avec un "Love Of Life" rapide et incisif, tout en tensions. Le chant grave et caverneux de Michael Gira, soutenu par l'orgue de Jarboe, y fait des merveilles. "The Golden Boy That Was Swallowed By The Sea" est une ballade plus apaisée mais pas vraiment joyeuse, comme son titre peut le laisser supposer : on n'est pas là pour rigoler ! "The Other Side Of The World" est un morceau lent mais puissant, qui comme le précédent s'avance majestueusement ; il est chanté par Jarboe, dont je n'aime pas trop la voix. "Her" est encore plus lent, et un peu ennuyeux, malgré quelques montées en puissance. "The Sound Of Freedom" est là encore une ballade, mais plus réussie. "Amnesia" est un peu plus rapide, plus sombre et plus tendu. Sur "Identity" on peut entendre une voix d'enfant, qui donne un côté décalé voie malsain au morceau. "In The Eyes Of Nature" est une ballade lourde (au bon sens du mot) et sombre. "She Crys For Spider " est une ballade chantée par Jarboe. "God Loves America " est là encore une ballade, mais plus majestueuse, montant en puissance, avec un final grandiose. "No Cure For The Lonely" est une ballade avec uniquement la voix de Michael Gira et une guitare acoustique.
Il est à noter que chaque morceau est précédé par une petite pièce instrumentale. Ces interludes, beaucoup plus expérimentaux que les morceaux, ne sont pas inintéressants et ont le bon goût d'être courts.
Un très bon album, malheureusement très dur à trouver et très cher.
On constate que le temps où le groupe nous assénait un rock industriel et expérimental est loin derrière eux : ils se sont assagis, leur musique est devenue plus accessible, tout en restant sombre. L'album est pourtant produit par Martin Bisi, artisan de la no-wave new-yorkaise (Sonic Youth, Fœtus, Lydia Lunch).
L'album commence avec un "Love Of Life" rapide et incisif, tout en tensions. Le chant grave et caverneux de Michael Gira, soutenu par l'orgue de Jarboe, y fait des merveilles. "The Golden Boy That Was Swallowed By The Sea" est une ballade plus apaisée mais pas vraiment joyeuse, comme son titre peut le laisser supposer : on n'est pas là pour rigoler ! "The Other Side Of The World" est un morceau lent mais puissant, qui comme le précédent s'avance majestueusement ; il est chanté par Jarboe, dont je n'aime pas trop la voix. "Her" est encore plus lent, et un peu ennuyeux, malgré quelques montées en puissance. "The Sound Of Freedom" est là encore une ballade, mais plus réussie. "Amnesia" est un peu plus rapide, plus sombre et plus tendu. Sur "Identity" on peut entendre une voix d'enfant, qui donne un côté décalé voie malsain au morceau. "In The Eyes Of Nature" est une ballade lourde (au bon sens du mot) et sombre. "She Crys For Spider " est une ballade chantée par Jarboe. "God Loves America " est là encore une ballade, mais plus majestueuse, montant en puissance, avec un final grandiose. "No Cure For The Lonely" est une ballade avec uniquement la voix de Michael Gira et une guitare acoustique.
Il est à noter que chaque morceau est précédé par une petite pièce instrumentale. Ces interludes, beaucoup plus expérimentaux que les morceaux, ne sont pas inintéressants et ont le bon goût d'être courts.
Un très bon album, malheureusement très dur à trouver et très cher.
Très bon 16/20 | par Gaylord |
En ligne
339 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages