Swans
White Light From The Mouth Of Infinity |
Label :
Young God |
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Après les débuts tortueux du groupe, à savoir sa période industrielle d'une violence jusqu'à là rarement égalée (on parle d'ailleurs souvent des débuts du métal dit "industriel"), ayant influencée bons nombres de groupe après coup (Godflesh étant l'exemple le plus manifeste), le groupe va connaître un tournant avec l'arrivée de Jarboe. Children Of God sera la naissance d'une musique à la fois douce et violente, qui marquera ce tournant. A l'univers glauque et suffocant du jeune Michael Gira, viendra donc s'ajouter la vision et surtout la voix éthérée de Jarboe.
White Light From The Mouth Of Infinity fait suite à The Burning World, sorti après Children Of God, qui constitue lui aussi un tournant dans la discographie du groupe puisque l'album sera principalement folk. Bien que l'album soit très beau en soi, il connaîtra un aboutissement ultime avec le disque chroniqué ici.
L'album peut être à l'image de la naissance d'une vie, et représenter un sentiment d'espoir, ou d'amour... Comme il peut aussi représenter l'Apocalypse, ou un exutoire de haine et de désespoir comblé d'un sentiment de puissance illusoire. Métaphores contradictoires ? Bien sûr, puisque l'album joue beaucoup avec cette opposition de sentiments.
Passant de chansons heavenly domptées par la voix sublime de Jarboe comme "Song For A Dead Time" ou "When She Breathes", par de chansons folk interprété par Gira, "Failure" ou "The Most Unfortunate Lie", viennent s'ajouter les autres compositions proposant un mélange rock industriel pour le moins unique.
Ainsi la plupart des titres de l'album sont tout simplement des perles émotionnelles faisant preuve d'un éclectisme exemplaire. Rien que le premier titre, "Better Than You", annonce votre arrivée dans un autre monde, véritable ode tellurique et aérienne, qui pourtant était annoncée par la pochette de l'album. La terre et le ciel... et un lapin qui tient une carotte ?? On peut aimer ou ne pas aimer cette pochette, personnellement je lui trouve un charme étrange et indescriptible, mais pourtant elle décrit à merveille ce qui vous attend, dans chacun de ses détails...
Son de cloches qui résonnent, batterie suivant un rythme martial et monotonique, basse lourde et imposante, guitares incisives orchestrées à merveille (un son qui n'est pas son rappeler Glenn Branca d'ailleurs), à tout cela s'ajoute une multitude d'instruments tels que violons, mandoline, percussions, claviers, etc...
La plus belle interprétation de cette mixité instrumentale est certainement "Power and Sacrifice", les violons côtoient une basse tout simplement monumentale avec les percussions, dans une composition répétitive mais qui monte sans cesse en puissance, et qui fait ressentir à l'auditeur la force du disque. Les thèmes principaux et récurrents sont la vie, la mort et l'amour. L'amour dans "Love Will Save You", "Love may save all you people, but it will never, never save me", les textes en disent long sur la vie de Gira ?
Comment ne pas tirer de parallèles après l'écoute des Swans ? Nombreux sont les groupes qui ne nient pas adorer les Swans : Neurosis, Kill The Thrill, Godflesh, Khanate (?), etc... "Un des groupes les plus influents de ses dernières années" ? Oui, tout est dit.
White Light From The Mouth Of Infinity fait suite à The Burning World, sorti après Children Of God, qui constitue lui aussi un tournant dans la discographie du groupe puisque l'album sera principalement folk. Bien que l'album soit très beau en soi, il connaîtra un aboutissement ultime avec le disque chroniqué ici.
L'album peut être à l'image de la naissance d'une vie, et représenter un sentiment d'espoir, ou d'amour... Comme il peut aussi représenter l'Apocalypse, ou un exutoire de haine et de désespoir comblé d'un sentiment de puissance illusoire. Métaphores contradictoires ? Bien sûr, puisque l'album joue beaucoup avec cette opposition de sentiments.
Passant de chansons heavenly domptées par la voix sublime de Jarboe comme "Song For A Dead Time" ou "When She Breathes", par de chansons folk interprété par Gira, "Failure" ou "The Most Unfortunate Lie", viennent s'ajouter les autres compositions proposant un mélange rock industriel pour le moins unique.
Ainsi la plupart des titres de l'album sont tout simplement des perles émotionnelles faisant preuve d'un éclectisme exemplaire. Rien que le premier titre, "Better Than You", annonce votre arrivée dans un autre monde, véritable ode tellurique et aérienne, qui pourtant était annoncée par la pochette de l'album. La terre et le ciel... et un lapin qui tient une carotte ?? On peut aimer ou ne pas aimer cette pochette, personnellement je lui trouve un charme étrange et indescriptible, mais pourtant elle décrit à merveille ce qui vous attend, dans chacun de ses détails...
Son de cloches qui résonnent, batterie suivant un rythme martial et monotonique, basse lourde et imposante, guitares incisives orchestrées à merveille (un son qui n'est pas son rappeler Glenn Branca d'ailleurs), à tout cela s'ajoute une multitude d'instruments tels que violons, mandoline, percussions, claviers, etc...
La plus belle interprétation de cette mixité instrumentale est certainement "Power and Sacrifice", les violons côtoient une basse tout simplement monumentale avec les percussions, dans une composition répétitive mais qui monte sans cesse en puissance, et qui fait ressentir à l'auditeur la force du disque. Les thèmes principaux et récurrents sont la vie, la mort et l'amour. L'amour dans "Love Will Save You", "Love may save all you people, but it will never, never save me", les textes en disent long sur la vie de Gira ?
Comment ne pas tirer de parallèles après l'écoute des Swans ? Nombreux sont les groupes qui ne nient pas adorer les Swans : Neurosis, Kill The Thrill, Godflesh, Khanate (?), etc... "Un des groupes les plus influents de ses dernières années" ? Oui, tout est dit.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Spektr |
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