The Skids
Sweet Suburbia - The Best Of The Skids |
Label :
Virgin |
||||
En Ecosse comme chacun sait, il y a des châteaux hantés, des hommes en jupe et le monstre du Loch Ness.
Mais nul n'est censé l'ignorer à présent, il y a aussi du très bon rock.
Une légende qui j'en suis sûr, ne manquera pas de se perpétrer...
The Skids nous viennent donc de ce joli pays et loin d'être complexés par leurs cousins Anglais, nous ont servi entre 1977 et 1982 un punk arty efficace et sacrément inspiré. Un truc à la sauce de là-bas, festif et braillard. La voix assez particulière de Richard Jobson y est sûrement pour beaucoup, se rapprochant dangereusement par moments de celle d'Andy Partridge (XTC).
Mais derrière les hymnes footbalistiques et parfois les grands renforts de claviers kitschs se cache en fait un savoir faire manifeste pour écrire des chansons aux mélodies frondeuses et dissipées mais surtout très efficaces.
Comme l'imparable "Into The Valley" qu'il faut avoir au moins écouté une fois dans sa vie.
Ce Best Of, Sweet Suburbia, propose de faire ici rapidement le tour de la question, contenant pour la plupart d'entre elles les chansons incontournables du groupe.
Un rock à grande gueule, simple et jubilatoire où la guitare carillonnante de Stuart Adamson alliée à une rytmique fièvreuse, entraîne irrésistiblement. Difficile de bouder son plaisir en effet à l'écoute de titres comme "Charade" , "Sweet Suburbia" ou "Working For The Yankee Dollar".
On s'aperçoit rapidement au demeurant que beaucoup plus qu'un groupe anecdotique de punk d'école d'art, cette formation devrait retrouver une place plus appropriée dans le petit jeu des références, surtout lorsqu'on s'aperçoit que les endives de Green Day se sont eux-mêmes penché sur le dossier en reprenant la superbe "The Saints Are Coming".
L'originale que vous trouverez ici même, plus tendue et nerveuse que cette reprise fade, permet d'appréhender ce groupe sous un autre angle.
Se faisant tout d'un coup beaucoup moins rigolo et plus intense.
À l'exemple du combatif "A Woman In Winter", probablement un de mes titres préférés, long morceau en forme d‘hymne héroïque.
Jobson réalisera (hé oui) d'ailleurs en 2005 un film qui portera le même nom !
Donc pour résumer si vous voulez avoir un peu des trucs à raconter sur le rock écossais (on sait jamais en soirée pour faire le malin, ça peut servir...) et surtout découvrir un très bon groupe, jetez vos derniers deniers dans ce disque !
Mais nul n'est censé l'ignorer à présent, il y a aussi du très bon rock.
Une légende qui j'en suis sûr, ne manquera pas de se perpétrer...
The Skids nous viennent donc de ce joli pays et loin d'être complexés par leurs cousins Anglais, nous ont servi entre 1977 et 1982 un punk arty efficace et sacrément inspiré. Un truc à la sauce de là-bas, festif et braillard. La voix assez particulière de Richard Jobson y est sûrement pour beaucoup, se rapprochant dangereusement par moments de celle d'Andy Partridge (XTC).
Mais derrière les hymnes footbalistiques et parfois les grands renforts de claviers kitschs se cache en fait un savoir faire manifeste pour écrire des chansons aux mélodies frondeuses et dissipées mais surtout très efficaces.
Comme l'imparable "Into The Valley" qu'il faut avoir au moins écouté une fois dans sa vie.
Ce Best Of, Sweet Suburbia, propose de faire ici rapidement le tour de la question, contenant pour la plupart d'entre elles les chansons incontournables du groupe.
Un rock à grande gueule, simple et jubilatoire où la guitare carillonnante de Stuart Adamson alliée à une rytmique fièvreuse, entraîne irrésistiblement. Difficile de bouder son plaisir en effet à l'écoute de titres comme "Charade" , "Sweet Suburbia" ou "Working For The Yankee Dollar".
On s'aperçoit rapidement au demeurant que beaucoup plus qu'un groupe anecdotique de punk d'école d'art, cette formation devrait retrouver une place plus appropriée dans le petit jeu des références, surtout lorsqu'on s'aperçoit que les endives de Green Day se sont eux-mêmes penché sur le dossier en reprenant la superbe "The Saints Are Coming".
L'originale que vous trouverez ici même, plus tendue et nerveuse que cette reprise fade, permet d'appréhender ce groupe sous un autre angle.
Se faisant tout d'un coup beaucoup moins rigolo et plus intense.
À l'exemple du combatif "A Woman In Winter", probablement un de mes titres préférés, long morceau en forme d‘hymne héroïque.
Jobson réalisera (hé oui) d'ailleurs en 2005 un film qui portera le même nom !
Donc pour résumer si vous voulez avoir un peu des trucs à raconter sur le rock écossais (on sait jamais en soirée pour faire le malin, ça peut servir...) et surtout découvrir un très bon groupe, jetez vos derniers deniers dans ce disque !
Très bon 16/20 | par Lolipop |
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