The Unicorns
Who Will Cut Our Hair When We're Gone? |
Label :
Alien 8 |
||||
Pour ceux qui croyaient encore que le Canada ne nous envoyait que des chanteurs rances et insupportables à la Céline Dion et consorts, ou qui ne connaissaient pas la musique unique et géniale des groupes du label Constellation, 2003 fut une année décisive.
Après les révélations de Manitoba, Buck65, ou Broken Social Scene, The Unicorns est l'ultime perle venue du Canada fin 2003. Who Will Cut Our Hair When We're Gone? est le titre à rallonge du premier album de ce groupe de Montréal centré autour du duo Nicholas Diamonds et Alden Ginger. Signés sur le label Alien8 Recordings, ils font plutôt figure d'aliens (je sais, elle était super facile) aux cotés de groupes comme Set Fire To Flames ou Shalabi Effect. En effet, on est bien loin du post-rock de la nébuleuse Godspeed: il s'agit ici plutôt de pop, enfin peut être de post-pop expérimentale (???) si on veut...
Et c'est superbe: tout au long des 13 chansons de W.W.C.O.H.W.W.G., les Unicorns font preuve d'un humour morbide dans leurs textes (fantômes et morts sont des thèmes récurrents). Mais là où certains groupes prétendument cultes se contentent de brailler deux trois débilités sur quelques accords de guitare saturée, les Unicorns font dans l'orfèvrerie. A la première écoute, leur musique peut dérouter: mais très vite, les structures complexes se révèlent. Leurs chansons sont souvent en plusieurs "mouvements", évoquant en celà par exemple le Pavement de Crooked Rain-Crooked Rain et Wowee Zowee. Des compositions toujours riches donc, aux nombreux instruments (vive les solos de flûtes à bec sur "Ghost Mountain" ou "Inoculate The Innocuous" !). Côté chant, le duo Diamonds/Ginger se répond joyeusement ("Child Star"). Et surtout, comme dénominateur commun, des mélodies superbes et "catchy": au final, l'album devient vite accrocheur et on se surprend à siffloter certains airs de manière récurrente.
Sur la superbe pochette dessinée aux crayons de couleurs, Alien8 Recordings ont rajouté un encart décrivant le groupe avec des qualificatifs dithyrambiques: "Fresh", "Incomparable", "Ahead of its time", "Haunting", "Charming", "Sexy", "Funny" et "Fucking Brilliant". Tout cela est bien vrai, et je rajouterais : jouissif.
Après les révélations de Manitoba, Buck65, ou Broken Social Scene, The Unicorns est l'ultime perle venue du Canada fin 2003. Who Will Cut Our Hair When We're Gone? est le titre à rallonge du premier album de ce groupe de Montréal centré autour du duo Nicholas Diamonds et Alden Ginger. Signés sur le label Alien8 Recordings, ils font plutôt figure d'aliens (je sais, elle était super facile) aux cotés de groupes comme Set Fire To Flames ou Shalabi Effect. En effet, on est bien loin du post-rock de la nébuleuse Godspeed: il s'agit ici plutôt de pop, enfin peut être de post-pop expérimentale (???) si on veut...
Et c'est superbe: tout au long des 13 chansons de W.W.C.O.H.W.W.G., les Unicorns font preuve d'un humour morbide dans leurs textes (fantômes et morts sont des thèmes récurrents). Mais là où certains groupes prétendument cultes se contentent de brailler deux trois débilités sur quelques accords de guitare saturée, les Unicorns font dans l'orfèvrerie. A la première écoute, leur musique peut dérouter: mais très vite, les structures complexes se révèlent. Leurs chansons sont souvent en plusieurs "mouvements", évoquant en celà par exemple le Pavement de Crooked Rain-Crooked Rain et Wowee Zowee. Des compositions toujours riches donc, aux nombreux instruments (vive les solos de flûtes à bec sur "Ghost Mountain" ou "Inoculate The Innocuous" !). Côté chant, le duo Diamonds/Ginger se répond joyeusement ("Child Star"). Et surtout, comme dénominateur commun, des mélodies superbes et "catchy": au final, l'album devient vite accrocheur et on se surprend à siffloter certains airs de manière récurrente.
Sur la superbe pochette dessinée aux crayons de couleurs, Alien8 Recordings ont rajouté un encart décrivant le groupe avec des qualificatifs dithyrambiques: "Fresh", "Incomparable", "Ahead of its time", "Haunting", "Charming", "Sexy", "Funny" et "Fucking Brilliant". Tout cela est bien vrai, et je rajouterais : jouissif.
Excellent ! 18/20 | par Drglück |
Posté le 16 février 2005 à 14 h 58 |
Cet album vous transporte dans un autre monde ... Ce qui est quand même très agréable, car je trouve que c'est de plus en plus rare un groupe qui vous transporte dans un univers si fantastique. Et The Unicorns y arrivent avec une étrange facilité.
Conclusion : Dream & Rock
P.S : Pour la petit chronique, The Unicorns est un groupe désormais "mort" (même si je trouve ce mot atrcoe). Mais NO PANIK ! Il est remplacé par Th' Corn Gangg.
Remplacé ce n'est pas le bon mot, mais voilà ...
Conclusion : Dream & Rock
P.S : Pour la petit chronique, The Unicorns est un groupe désormais "mort" (même si je trouve ce mot atrcoe). Mais NO PANIK ! Il est remplacé par Th' Corn Gangg.
Remplacé ce n'est pas le bon mot, mais voilà ...
Parfait 17/20
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