Eluvium
Talk Amongst The Trees |
Label :
Temporary Residence |
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Les chroniques, c'est mon dada, j'adore faire ça. Juste parce que je suis une grande gueule qui n'arrive pas à la fermer, surtout quand le sujet lui tient à cœur. Le seul "hic" quand je mets la main à la plume (enfin... au clavier), c'est l'introduction ! Ce n'est pas toujours si évident de plonger le potentiel lecteur dans l'arène d'informations que l'on est prêt à lui balancer. Alors je me suis simplement dit de ne pas en faire, un peu parce que je suis de ce genre de flemmard qui aime bien contourner la difficulté quand elle se présente et, surtout, car la musique d'Elivium n'y va pas par quatre chemins elle non plus, elle touche juste et directement...
Mais que touche-t-elle ? L'âme, tout simplement... Un bien grand mot me direz-vous et pourtant je pèse le moindre de mes mots. Et ce troisième opus de l'ami Cooper ne change en rien ses bonnes vieilles habitudes. Il est de coutume d'accrocher à une musique lourde et violente, dans le sens le plus obscure du terme, l'étiquette de "catharsisante". Les Tool ou autres Rollins Band sont des exemples sur-cités et réputés pour leur musique régénératrice, tordant le plus profond de l'âme de son auteur et/ou de son auditeur, arrachant ses sentiments les plus noirs et enfouis hors de ses entrailles, le libérant d'un fardeau si lourd.
Talk Amongst The Trees confirme une volonté de son géniteur semblable mais dans une direction opposée. Les nappes sont denses et volumineuses, voluptueuses et imprégnantes, absorbant littéralement l'auditeur dans une chaleur humaine, de celle qui nous rappellerait les bras de notre mère nous bordant, une chaleur fœtale, qui fond en nous, projetant à notre esprit des réminiscences presque primaires, des sensations enfouies ou décuplées. L'intervention de quelques instruments, jouant leurs notes la plupart du temps en boucle, mis en arrière fond souligne le propos avec une beauté forcément profonde. Les sons et notes se mélangent les uns aux autres, formant un maelstrom sain et cohérent.
Parler de musique ambiante serait presque réducteur, tant la musique dont on parle ici va plus loin que d'imposer une atmosphère précise à l'auditeur. La musique structurellement obsédante de ce Talk Amongst The Trees s'infiltre dans l'auditeur, l'obligeant à se l'accaparer et de la traiter au fond même de son être. Un disque à écouter après une longue journée de musique noise, tranquillement au coin du feu. Et quand bien même ce disque n'a rien inventé et demande encore un peu de maturité (comme l'attesterait cette peut-être trop longue sixième piste, "Taken"), il m'a charmé, bluffé et mérite simplement une attention toute particulière. A écouter avec le son le plus puissant et net possible.
Mais que touche-t-elle ? L'âme, tout simplement... Un bien grand mot me direz-vous et pourtant je pèse le moindre de mes mots. Et ce troisième opus de l'ami Cooper ne change en rien ses bonnes vieilles habitudes. Il est de coutume d'accrocher à une musique lourde et violente, dans le sens le plus obscure du terme, l'étiquette de "catharsisante". Les Tool ou autres Rollins Band sont des exemples sur-cités et réputés pour leur musique régénératrice, tordant le plus profond de l'âme de son auteur et/ou de son auditeur, arrachant ses sentiments les plus noirs et enfouis hors de ses entrailles, le libérant d'un fardeau si lourd.
Talk Amongst The Trees confirme une volonté de son géniteur semblable mais dans une direction opposée. Les nappes sont denses et volumineuses, voluptueuses et imprégnantes, absorbant littéralement l'auditeur dans une chaleur humaine, de celle qui nous rappellerait les bras de notre mère nous bordant, une chaleur fœtale, qui fond en nous, projetant à notre esprit des réminiscences presque primaires, des sensations enfouies ou décuplées. L'intervention de quelques instruments, jouant leurs notes la plupart du temps en boucle, mis en arrière fond souligne le propos avec une beauté forcément profonde. Les sons et notes se mélangent les uns aux autres, formant un maelstrom sain et cohérent.
Parler de musique ambiante serait presque réducteur, tant la musique dont on parle ici va plus loin que d'imposer une atmosphère précise à l'auditeur. La musique structurellement obsédante de ce Talk Amongst The Trees s'infiltre dans l'auditeur, l'obligeant à se l'accaparer et de la traiter au fond même de son être. Un disque à écouter après une longue journée de musique noise, tranquillement au coin du feu. Et quand bien même ce disque n'a rien inventé et demande encore un peu de maturité (comme l'attesterait cette peut-être trop longue sixième piste, "Taken"), il m'a charmé, bluffé et mérite simplement une attention toute particulière. A écouter avec le son le plus puissant et net possible.
Parfait 17/20 | par Mr.dante |
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