Editors
An End Has A Start Part1 |
Label :
Kitchenware |
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Editors, c'est un peu l'enfant (illégitime) d'Interpol et Coldplay. La forme de l'un, le fond de l'autre. Ainsi, ce qui pourrait être prit pour du bon Coldplay peut être compris comme de l'Interpol moisi. "An End Has A Start" est l'archétype du tube rock-pop actuel. Une nature esquissée du souvenir des vieux hits des années 80 telle que, entre autres, U2 savait faire ; une allure haletante liée à une mélodie qui plane par ses thèmes de guitares haut perchés. La version acoustique à la fin de ce EP est par ailleurs malheureusement d'un moindre intérêt, l'absence d'électricité désarmant toute son efficacité originelle.
Pour ce qui est des autres suppléments de l'album du même nom, les b-sides oscillent entre le faisandé et l'à peine cuit. L'obstiné "An Eye For An Eye" est un reliquat à peine déguisé du "NYC" d'Interpol, certes, mais n'en est pas complètement insupportable pour autant, contrairement au tout autant obstiné "The Picture". Mal fichu, les sons de clavier mimant une chorale ridicule au possible, en plus d'être un peu trop guimauve, cette chanson fait partie de ce que Editors a fait de pire. Par contre, la facette new-wave (versant The Cure) de "Some Kind Of Spark" est plutôt encourageant, mettant à rude épreuve une recette que n'arrive pas/plus à atteindre Coldplay. Ne reste alors que "Open Up" pour se délecter pleinement, intelligent dans son format dance-rock, apaisé par les guitare acoustique. Simple et bien ficelé.
Editors n'étant ni la plus originale ni la plus inspirée des formations de cette espèce de ‘new new-wave' anglaise (m'enfin en quoi est-elle nouvelle...), un peu trop ancrée dans son époque, les excédants d'opus ne sont pas ce qu'il y a de plus succulents. Logique. Les fonds de tiroirs ne sont pas tous bons à sortir de l'ombre...
Pour ce qui est des autres suppléments de l'album du même nom, les b-sides oscillent entre le faisandé et l'à peine cuit. L'obstiné "An Eye For An Eye" est un reliquat à peine déguisé du "NYC" d'Interpol, certes, mais n'en est pas complètement insupportable pour autant, contrairement au tout autant obstiné "The Picture". Mal fichu, les sons de clavier mimant une chorale ridicule au possible, en plus d'être un peu trop guimauve, cette chanson fait partie de ce que Editors a fait de pire. Par contre, la facette new-wave (versant The Cure) de "Some Kind Of Spark" est plutôt encourageant, mettant à rude épreuve une recette que n'arrive pas/plus à atteindre Coldplay. Ne reste alors que "Open Up" pour se délecter pleinement, intelligent dans son format dance-rock, apaisé par les guitare acoustique. Simple et bien ficelé.
Editors n'étant ni la plus originale ni la plus inspirée des formations de cette espèce de ‘new new-wave' anglaise (m'enfin en quoi est-elle nouvelle...), un peu trop ancrée dans son époque, les excédants d'opus ne sont pas ce qu'il y a de plus succulents. Logique. Les fonds de tiroirs ne sont pas tous bons à sortir de l'ombre...
Insipide 7/20 | par X_YoB |
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