Whirlwind Heat
Types Of Wood |
Label :
Brille |
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Faire du rock sans guitare c'est un peu comme aller à la patinoire sans patins, en plus d'être un peu con, c'est très casse-gueule. Mieux vaut savoir exactement ce que l'on fait avant de se lancer dans pareille entreprise. Les trois garçons de Whirlwind Heat ont fait fi de ces mises en gardes et ont envoyé une sauce garage du meilleur cru sur leur premier album. Types Of Wood affine la formule et démontre une nouvelle fois que la gratte n'est point indispensable en matière de rock'n'roll.
On peut même oser quelques touches d'harmonica ou encore mieux de synthétiseur Moog. Un instrument réservé jusque-là au groupes prog ou electro voulant ajouter un petit côté rétro à leurs bidouilles. Couillu et original donc. Même si question originalité leur formule basse-batterie déchaînée aurait pu faire l'affaire sans. Enfin déchaînée... plus trop. Whirlwind Heat privilégie maintenant les compos racées qui prennent leur temps. Ce qu'ils perdent en folie dévastatrice ils le gagnent en groove. Un groove exceptionnel assuré en grande partie par un batteur, Brad Holland, qui se révèle plus qu'excellent sur ce deuxième opus.
Peut-être moins fou qu'auparavant mais Whirlwind Heat diffuse toujours par moment l'envie de s'agiter dans tous les sens quitte à se taper la tête contre les murs : "Kill Me" ou "Slugger" donne une idée assez précise de ce qu'aurait pu donner Devo s'ils avaient fait du grunge. "Up-Tight" ce serait plutôt une version cool des Beastie Boys. Clairement, Whirlwind Heat varie son jeu. Un jeu qu'il ne maîtrise pas toujours, malheureusement : la monotone "French" malgré ces 'seulement' 3 minutes 51 paraît aussi longue qu'un jour sans bière. Quelques imperfections qui font passer Types Of Wood juste à côté du chef-d'oeuvre. Dommage. En parlant de chef-d'oeuvre, "Reagan" dans le style pop désabusée peut être traitée pompeusement de la sorte sans que l'on puisse porter plainte. Sans doute le titre qu'il faudra avoir en tête dans 20 ans lorsqu'on évoquera le génie oublié des Whirlwind Heat.
Types Of Wood marque une nouvelle tournure pour le trio américain. Le résultat est globalement plus que satisfaisant. Bien assez pour remercier Jack White même si on le déteste pour quelque raison que ce soit (ses préférences chromatiques douteuses par exemple), d'avoir dénicher et aider ces trois jeunes gens à enregistrer une musique aussi originale et excitante que l'est la tapageuse pochette, calibrée pour faire crier une chienne de garde. Bravo.
On peut même oser quelques touches d'harmonica ou encore mieux de synthétiseur Moog. Un instrument réservé jusque-là au groupes prog ou electro voulant ajouter un petit côté rétro à leurs bidouilles. Couillu et original donc. Même si question originalité leur formule basse-batterie déchaînée aurait pu faire l'affaire sans. Enfin déchaînée... plus trop. Whirlwind Heat privilégie maintenant les compos racées qui prennent leur temps. Ce qu'ils perdent en folie dévastatrice ils le gagnent en groove. Un groove exceptionnel assuré en grande partie par un batteur, Brad Holland, qui se révèle plus qu'excellent sur ce deuxième opus.
Peut-être moins fou qu'auparavant mais Whirlwind Heat diffuse toujours par moment l'envie de s'agiter dans tous les sens quitte à se taper la tête contre les murs : "Kill Me" ou "Slugger" donne une idée assez précise de ce qu'aurait pu donner Devo s'ils avaient fait du grunge. "Up-Tight" ce serait plutôt une version cool des Beastie Boys. Clairement, Whirlwind Heat varie son jeu. Un jeu qu'il ne maîtrise pas toujours, malheureusement : la monotone "French" malgré ces 'seulement' 3 minutes 51 paraît aussi longue qu'un jour sans bière. Quelques imperfections qui font passer Types Of Wood juste à côté du chef-d'oeuvre. Dommage. En parlant de chef-d'oeuvre, "Reagan" dans le style pop désabusée peut être traitée pompeusement de la sorte sans que l'on puisse porter plainte. Sans doute le titre qu'il faudra avoir en tête dans 20 ans lorsqu'on évoquera le génie oublié des Whirlwind Heat.
Types Of Wood marque une nouvelle tournure pour le trio américain. Le résultat est globalement plus que satisfaisant. Bien assez pour remercier Jack White même si on le déteste pour quelque raison que ce soit (ses préférences chromatiques douteuses par exemple), d'avoir dénicher et aider ces trois jeunes gens à enregistrer une musique aussi originale et excitante que l'est la tapageuse pochette, calibrée pour faire crier une chienne de garde. Bravo.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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