Onelinedrawing
Sketchy EP #1 |
Label :
Crank |
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Bien sûr, on s'attendait à retrouver Jonah Matranga là où il nous avait laissé lors de la discrète fin de Far. ‘Onelinedrawing' : on ne comprend pas forcément, au premier abord, qu'il s'agit d'un projet solo. Matranga compose et interprète dans son coin tous ce que l'o peut entendre sur ce premier Sketchy EP, à coup de guitares en tous genre, de boîtes à rythme miteuses et autre bidouillages artisanaux.
Si beaucoup seront déçus de la distance entre les deux ‘concepts' Far et Onelinedrawing, on nage tout de même dans le même univers. L'aspect a changé, le fond reste le même. On retrouve immédiatement la particularité d'écriture de Matranga : des mélodies fort sympathiques, qu'on ne peut qu'apprécier, dans des chansons qui ne sont pas destinées à être des hits. Tous les attraits du bonhomme y sont : Légèreté, élégance, et chant qui sort du nez. Un répertoire lo-fi dont on pourrait assimiler -par exemple- les couleurs mélodiques à la bonne vieille époque de Weezer, le blue album et même Pinkerton).
Ce qui est d'autant plus intéressant, et malgré les différents format sur lequel s'étale le songwriter : d'une part les morceaux lo-fi comme "Better Than This" ou "14 To 41", et d'autre part les morceaux bien folks comme "Breathless" ou "Tides" ; c'est qu'on entrevoit le potentiel emo de chaque titres, tant qu'on les imagine dans des proportions plus rock. On pouvait d'ailleurs faire l'inverse avec une pelleté de titres de Water & Solutions, et c'est ce qui continu de faire la magie de la plume de Matranga : pouvoir jouer sur plusieurs tableaux à la fois tout en gardant cette dimension intime que l'on perçoit au travers de cette voix plaintive.
On n'imaginait pas forcément le revoir sous cette forme aussi frêle, mais il est indubitable que le registre de Jonah Matranga reste des plus délectables, quelque soit son assaisonnement.
Si beaucoup seront déçus de la distance entre les deux ‘concepts' Far et Onelinedrawing, on nage tout de même dans le même univers. L'aspect a changé, le fond reste le même. On retrouve immédiatement la particularité d'écriture de Matranga : des mélodies fort sympathiques, qu'on ne peut qu'apprécier, dans des chansons qui ne sont pas destinées à être des hits. Tous les attraits du bonhomme y sont : Légèreté, élégance, et chant qui sort du nez. Un répertoire lo-fi dont on pourrait assimiler -par exemple- les couleurs mélodiques à la bonne vieille époque de Weezer, le blue album et même Pinkerton).
Ce qui est d'autant plus intéressant, et malgré les différents format sur lequel s'étale le songwriter : d'une part les morceaux lo-fi comme "Better Than This" ou "14 To 41", et d'autre part les morceaux bien folks comme "Breathless" ou "Tides" ; c'est qu'on entrevoit le potentiel emo de chaque titres, tant qu'on les imagine dans des proportions plus rock. On pouvait d'ailleurs faire l'inverse avec une pelleté de titres de Water & Solutions, et c'est ce qui continu de faire la magie de la plume de Matranga : pouvoir jouer sur plusieurs tableaux à la fois tout en gardant cette dimension intime que l'on perçoit au travers de cette voix plaintive.
On n'imaginait pas forcément le revoir sous cette forme aussi frêle, mais il est indubitable que le registre de Jonah Matranga reste des plus délectables, quelque soit son assaisonnement.
Correct 12/20 | par X_YoB |
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