Bat For Lashes
Fur And Gold |
Label :
Echo |
||||
Les anglais raffolent des histoires fantastiques depuis longtemps et sont particulièrement habiles en la matière. Les jolies fées de Bat For Lashes, nom surnaturel en soi, ne dérogent pas à la règle sauf qu'ici avec Fur And Gold, on est plus proche d'une version plus mature et gothique d' Alice au pays des merveilles que de Shelley ou de Tolkien.
C'est donc dans un monde pour le moins dépaysant que nous entraine le quatuor de Brighton. Ces jeunes britanniques aiment à caractériser leur musique comme le son de Halloween, d'une nuit d'amour enflammée ou d'un cœur brisé !! Quel mélange incongru !
L'identité singulière des Bat For Lashes provient sans conteste de l'association de sons assez enfantins comme les clappements de mains à des instruments tels que l'auto-harpe, le clavecin et le tambour.
Le timbre enchanteur de Natasha Khan nous accueille d'emblée sur "Horse and I", et l'on devine très vite qu'elle est la narratrice d'un conte qui va nous tenir en haleine. Ses inflexions rappellent immanquablement celles de Bjork lorsqu'elle donne de la voix. Sur ce premier titre comme sur l'intégralité de l'album, l'atmosphère est onirique, parsemée de chœurs tantôt enfantins, tantôt habités et fantasmagoriques. A l'exception du terne "Sad Eyes", on ne sombre pas dans la fadeur, ni la mievrerie et la rythmique des Bats s'avère assez intéressante, en particulier grâce au tambour.
"Trophy" reste le morceau le plus mémorable de l'album en ce qu'il allie une forte sensualité tribale à la dimension folk féérique ambiante.
"What's a Girl To Do" déroute les premières secondes car on croirait entendre l'intro de Be My Baby (!) mais l'on a ensuite bien le sentiment de rêver éveillé pendant plusieurs minutes.
Le reste de l'opus alterne quelques morceaux lents à d'autres plus enlevés tels que les très jolis "The Wizard" et "Sarah".
A la fin du dernier titre, "I Saw A Light", la voix de Natasha Khan reprend un ton normal et l`on revient brusquement à la réalité lorsqu'elle murmure "as the night turned to day, I said goodbye..." .
Ecouter Fur And Gold, c'est en quelque sorte lire un conte fantastique dans un vieux livre poussiéreux qui révèle tout son éclat une fois ouvert, c'est une belle escapade dans un royaume nocturne et bienveillant qui nous hante et où on aura plaisir à revenir se perdre.
C'est donc dans un monde pour le moins dépaysant que nous entraine le quatuor de Brighton. Ces jeunes britanniques aiment à caractériser leur musique comme le son de Halloween, d'une nuit d'amour enflammée ou d'un cœur brisé !! Quel mélange incongru !
L'identité singulière des Bat For Lashes provient sans conteste de l'association de sons assez enfantins comme les clappements de mains à des instruments tels que l'auto-harpe, le clavecin et le tambour.
Le timbre enchanteur de Natasha Khan nous accueille d'emblée sur "Horse and I", et l'on devine très vite qu'elle est la narratrice d'un conte qui va nous tenir en haleine. Ses inflexions rappellent immanquablement celles de Bjork lorsqu'elle donne de la voix. Sur ce premier titre comme sur l'intégralité de l'album, l'atmosphère est onirique, parsemée de chœurs tantôt enfantins, tantôt habités et fantasmagoriques. A l'exception du terne "Sad Eyes", on ne sombre pas dans la fadeur, ni la mievrerie et la rythmique des Bats s'avère assez intéressante, en particulier grâce au tambour.
"Trophy" reste le morceau le plus mémorable de l'album en ce qu'il allie une forte sensualité tribale à la dimension folk féérique ambiante.
"What's a Girl To Do" déroute les premières secondes car on croirait entendre l'intro de Be My Baby (!) mais l'on a ensuite bien le sentiment de rêver éveillé pendant plusieurs minutes.
Le reste de l'opus alterne quelques morceaux lents à d'autres plus enlevés tels que les très jolis "The Wizard" et "Sarah".
A la fin du dernier titre, "I Saw A Light", la voix de Natasha Khan reprend un ton normal et l`on revient brusquement à la réalité lorsqu'elle murmure "as the night turned to day, I said goodbye..." .
Ecouter Fur And Gold, c'est en quelque sorte lire un conte fantastique dans un vieux livre poussiéreux qui révèle tout son éclat une fois ouvert, c'est une belle escapade dans un royaume nocturne et bienveillant qui nous hante et où on aura plaisir à revenir se perdre.
Très bon 16/20 | par Lady Godiva |
L'album est sorti en France le 2 juillet 2007
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