Dodgy
Homegrown |
Label :
A&M |
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Sommet de la Britpop, Homegrown est rempli d'agréables chansons, aux guitares chatoyantes, aux harmonies vocales époustouflantes et au tempo accrocheur.
L'album est lumineux, riche et ambitieux, comme tous ceux des groupes en vogue à cette époque (on pense beaucoup à Oasis ou à Ocean Colour Scene) et il n'est pas étonnant d'entendre des guitares sèches, des cuivres ou autres pianos déjantés se mêler à cette joyeuse fête.
Ces évanescentes compositions pleine d'allégresse sont de parfaits témoignages de ce que pouvait être l'Angleterre en ces années-là. "So Let Me Go Far", au refrain génial, sait aussi donner l'envie de danser et "Staying Out For The Summer" ou "Waiting For The Day" sont ce qui se fait de mieux en matière de groove. Cette fanfare, pourtant limitée à un trio, en fait le maximum et se définit comme l'animateur d'une ambiance sans ombre, naïve et festive. C'est un écran de lumière qui se projette sur nous à l'écoute de ces titres incandescents, élevés, sautillants et légèrement teintés de psychédélisme 60'S ("Crossroads" ou "Melodies Haunt You"). Les solos de guitares sont magnifiques et le rythme toujours soutenu, entrecoupé de délires musicaux et non-calculés. "What Have I Done Wrong?" est une petite complainte acoustique dont la beauté pure rappelle la profondeur du groupe. L'ensemble sonne aussi bien barré que riche. On se prend des envie de suivre ces gars-là loin dans leur trip enchanté.
Les guitares (Nigel Clark et Andy Miller) se complètent très bien et accompagnent magnifiquement des chants sublimes, amplifiés par l'echo et les chœurs ("We Are Together") pour des ballades intenses de sensibilité. Le tout est frénétique, exalté et enthousiaste, un pur régal !
Et lorsque les six minutes du grandiose "Grassman" (un crescendo extraordinaire qui débute sur un piano langoureux avant de se jeter sans retenu dans un refrain immense à la puissance évocatrice où voix habitées et solos électriques passionnés se mélangent compulsivement pour des noces supérieures) s'etteignent, on a du mal à croire à la fin du rêve...
L'album est lumineux, riche et ambitieux, comme tous ceux des groupes en vogue à cette époque (on pense beaucoup à Oasis ou à Ocean Colour Scene) et il n'est pas étonnant d'entendre des guitares sèches, des cuivres ou autres pianos déjantés se mêler à cette joyeuse fête.
Ces évanescentes compositions pleine d'allégresse sont de parfaits témoignages de ce que pouvait être l'Angleterre en ces années-là. "So Let Me Go Far", au refrain génial, sait aussi donner l'envie de danser et "Staying Out For The Summer" ou "Waiting For The Day" sont ce qui se fait de mieux en matière de groove. Cette fanfare, pourtant limitée à un trio, en fait le maximum et se définit comme l'animateur d'une ambiance sans ombre, naïve et festive. C'est un écran de lumière qui se projette sur nous à l'écoute de ces titres incandescents, élevés, sautillants et légèrement teintés de psychédélisme 60'S ("Crossroads" ou "Melodies Haunt You"). Les solos de guitares sont magnifiques et le rythme toujours soutenu, entrecoupé de délires musicaux et non-calculés. "What Have I Done Wrong?" est une petite complainte acoustique dont la beauté pure rappelle la profondeur du groupe. L'ensemble sonne aussi bien barré que riche. On se prend des envie de suivre ces gars-là loin dans leur trip enchanté.
Les guitares (Nigel Clark et Andy Miller) se complètent très bien et accompagnent magnifiquement des chants sublimes, amplifiés par l'echo et les chœurs ("We Are Together") pour des ballades intenses de sensibilité. Le tout est frénétique, exalté et enthousiaste, un pur régal !
Et lorsque les six minutes du grandiose "Grassman" (un crescendo extraordinaire qui débute sur un piano langoureux avant de se jeter sans retenu dans un refrain immense à la puissance évocatrice où voix habitées et solos électriques passionnés se mélangent compulsivement pour des noces supérieures) s'etteignent, on a du mal à croire à la fin du rêve...
Bon 15/20 | par Vic |
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