The Undertones
The Undertones |
Label :
Sire |
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En 1979, alors que la vague punk s'essouffle et que le post-punk prend déjà le relais sur la scène anglaise, apparaît un groupe réconciliant les Ramones et le garage rock: The Undertones. Cette année, ces jeunes irlandais (tout juste 20 ans de moyenne d'âge) nous pondent un des meilleurs premiers albums du rock'n'roll.
Si le groupe existe depuis 1976, il ne se fait connaître qu'en septembre 1978 grâce à la sortie sur un label indé d'un premier single, le fantastique "Teenage Kicks". Chanson encensée immédiatement par le grand John Peel en personne. Celui-ci affirmera sans jamais revenir dessus, que "Teenage Kicks" était sa 'chanson préférée de tout les temps'. C'est d'ailleurs grâce à son soutien et aux sessions qui porte son nom que les Undertones décroche un contrat avec Sire. La première parution de l'album ne contenait pas à l'origine "Teenage Kicks" qui ne sera rajouté que sur un second pressage en octobre 1979. Néanmoins, si son absence aurait été fort regrettable, The Undertones resterait l'album parfait qu'il est aujourd'hui.
De "Family Entertainment" à "Casbah Rock", en passant par les inévitables "Girls Don't Like It", "Here Comes The Summer", "Jimmy Jimmy" et j'en passe, l'album n'est rempli que d'hymnes adolescents qui ne se contente que de bons riffs de guitares, de quelques couplets et de pas mal de refrains. Le tout en 2 minutes, pas plus. On y parle beaucoup de filles bien sûr mais aussi des multiples travers de la vie adolescente telle qu'elle pouvait l'être à l'époque dans une ville pourrie de l'Irlande du Nord (Derry pour être précis). Ou plutôt non... le malaise adolescent, c'est universel n'est-ce pas ?
Comme dirait l'autre, les Undertones cherchent à être simple et efficace. Et ils le sont, avec un sens de la mélodie imparable digne des Beach Boys d'avant Pet Sounds. Les Undertones, c'est aussi cette voix éraillée au falsetto impressionnant: celle de Feargal Sharkey. Un des plus grand chanteur si ce n'est le plus grand chanteur du punk. Son chant nerveux et écorché fait plus qu'accompagner la pop-punk des Undertones, il la sublime. Il suffit d'écouter le disco "True Confessions" pour s'en convaincre: ce garçon n'est pas humain...
The Undertones est un des plus grands albums du punk, d'une fraîcheur juvénile toujours aussi mystérieuse et qui ne peut échapper à sa discothèque sous peine de passer pour un inculte. Surtout vu la remasterisation et les Bonus Tracks de l'édition 2004 dont une version excellente de "True Confessions" et une reprise ahurissante, surpassant l'originale, du "Let's Talk About Girls" du Chocolate Watchband. Vous êtes prévenu.
Si le groupe existe depuis 1976, il ne se fait connaître qu'en septembre 1978 grâce à la sortie sur un label indé d'un premier single, le fantastique "Teenage Kicks". Chanson encensée immédiatement par le grand John Peel en personne. Celui-ci affirmera sans jamais revenir dessus, que "Teenage Kicks" était sa 'chanson préférée de tout les temps'. C'est d'ailleurs grâce à son soutien et aux sessions qui porte son nom que les Undertones décroche un contrat avec Sire. La première parution de l'album ne contenait pas à l'origine "Teenage Kicks" qui ne sera rajouté que sur un second pressage en octobre 1979. Néanmoins, si son absence aurait été fort regrettable, The Undertones resterait l'album parfait qu'il est aujourd'hui.
De "Family Entertainment" à "Casbah Rock", en passant par les inévitables "Girls Don't Like It", "Here Comes The Summer", "Jimmy Jimmy" et j'en passe, l'album n'est rempli que d'hymnes adolescents qui ne se contente que de bons riffs de guitares, de quelques couplets et de pas mal de refrains. Le tout en 2 minutes, pas plus. On y parle beaucoup de filles bien sûr mais aussi des multiples travers de la vie adolescente telle qu'elle pouvait l'être à l'époque dans une ville pourrie de l'Irlande du Nord (Derry pour être précis). Ou plutôt non... le malaise adolescent, c'est universel n'est-ce pas ?
Comme dirait l'autre, les Undertones cherchent à être simple et efficace. Et ils le sont, avec un sens de la mélodie imparable digne des Beach Boys d'avant Pet Sounds. Les Undertones, c'est aussi cette voix éraillée au falsetto impressionnant: celle de Feargal Sharkey. Un des plus grand chanteur si ce n'est le plus grand chanteur du punk. Son chant nerveux et écorché fait plus qu'accompagner la pop-punk des Undertones, il la sublime. Il suffit d'écouter le disco "True Confessions" pour s'en convaincre: ce garçon n'est pas humain...
The Undertones est un des plus grands albums du punk, d'une fraîcheur juvénile toujours aussi mystérieuse et qui ne peut échapper à sa discothèque sous peine de passer pour un inculte. Surtout vu la remasterisation et les Bonus Tracks de l'édition 2004 dont une version excellente de "True Confessions" et une reprise ahurissante, surpassant l'originale, du "Let's Talk About Girls" du Chocolate Watchband. Vous êtes prévenu.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sirius |
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