The Driven
The Driven |
Label :
Polydor |
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Me voici encore dans les rayons de la médiathèque de ma petite ville. Encore une après-midi où je n'ai rien d'autre à faire que de faire basculer les disques un à un dans leurs bacs. Le choix est grand et les styles étiquetés un peu trop sommaires. C'est donc armé de patience que je m'attaque à la rangée Variété Internationale regroupant un peu tout, mélangeant Prince à Zappa, les Red Hot Chili Peppers à Joe Jackson, et même les Beatles à Ace Of Base. Bref. Je tombe finalement sur un album à l'artwork simple et sobre révélant le nom du quatuor représenté : The Driven. J'ai de la place sur ma carte d'adhérent, c'est décidé je repars avec, ce disque n'a qu'à être plus explicite.
Arrivé dans ma chambre de collégien, branchouille, arborant sur la porte ‘Chantier Interdit Au Public', j'ouvre mon poste Sony que je me traîne depuis mes sept ans et y enfourne cet éponyme. Le premier titre déboule aussitôt, fort de son nom "Jesus Loves You More If You Can Drive" scandé puissamment dans les refrains. Le texte est bon, la gratte incisive même sur un rythme parfaitement binaire et le chanteur tient la route. Quoiqu'un chouilla répétitif (du rock pur est dur quoi !), l'introduction dans le monde de ces Irlandais est efficace. La suite n'est pas déplaisante. Du rock bien posé et calibré. Chaque titre combine une batterie martelant ses toms avec constance, un riff de guitare pas dégueu mais surtout la voix de Brendan Markham nasillarde et gémissante comme il faut.
Dans cet ensemble très homogène, The Driven réserve cependant quelques surprises à commencer par "Hate The Disco" ironique à souhait et sa ligne de guitare compulsive, "Bank Robbery" avec son petit côté Dandy Warhols de Thirteen Tales From Urban Bohemia dans les couplets, "Red Jaguar" avec son petit côté Stereophonics de Just Enough Education To Perform dans les refrains. Mais un des meilleurs titres reste néanmoins "Bonehead", le plus épuré de tous, où la voix décontenancée du chanteur passe d'une limpidité juvénile à un timbre suave et magnifiquement équilibré.
Au final, cette première production ne casse pas trois pattes à un canard mais à de quoi lui voler dans les plumes quand même. The Driven est peut-être un groupe de lycéens qui n'a jamais évolué comme moi finalement, éternel collégien qui écoute leur album de temps en temps avec toujours autant d'entrain et ce grâce à mon poste Sony qui ne rendra jamais l'âme on dirait bien.
Arrivé dans ma chambre de collégien, branchouille, arborant sur la porte ‘Chantier Interdit Au Public', j'ouvre mon poste Sony que je me traîne depuis mes sept ans et y enfourne cet éponyme. Le premier titre déboule aussitôt, fort de son nom "Jesus Loves You More If You Can Drive" scandé puissamment dans les refrains. Le texte est bon, la gratte incisive même sur un rythme parfaitement binaire et le chanteur tient la route. Quoiqu'un chouilla répétitif (du rock pur est dur quoi !), l'introduction dans le monde de ces Irlandais est efficace. La suite n'est pas déplaisante. Du rock bien posé et calibré. Chaque titre combine une batterie martelant ses toms avec constance, un riff de guitare pas dégueu mais surtout la voix de Brendan Markham nasillarde et gémissante comme il faut.
Dans cet ensemble très homogène, The Driven réserve cependant quelques surprises à commencer par "Hate The Disco" ironique à souhait et sa ligne de guitare compulsive, "Bank Robbery" avec son petit côté Dandy Warhols de Thirteen Tales From Urban Bohemia dans les couplets, "Red Jaguar" avec son petit côté Stereophonics de Just Enough Education To Perform dans les refrains. Mais un des meilleurs titres reste néanmoins "Bonehead", le plus épuré de tous, où la voix décontenancée du chanteur passe d'une limpidité juvénile à un timbre suave et magnifiquement équilibré.
Au final, cette première production ne casse pas trois pattes à un canard mais à de quoi lui voler dans les plumes quand même. The Driven est peut-être un groupe de lycéens qui n'a jamais évolué comme moi finalement, éternel collégien qui écoute leur album de temps en temps avec toujours autant d'entrain et ce grâce à mon poste Sony qui ne rendra jamais l'âme on dirait bien.
Pas mal 13/20 | par TiComo La Fuera |
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