James Chance
James White And The Blacks : Off White |
Label :
ZE |
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On prend les même et on recommence. Toujours en costards 50's mais sous un pseudo différent. James Chance devient James White et les Contortions deviennent les Blacks. Des allusions chromatiques à l'inventeur du funk plus hommage que mise en garde car Off White s'éloigne pas mal du funk cocaïné du premier album.
Et comme pour nous faire bien comprendre que tout ça n'est pas qu'apparat mais bien une bifurcation musicale par rapport aux Contortions, l'album démarre par la reprise de leur "Contort Yourself". Rythmique assouplie x10, saxo qui caresse les oreilles et un James Chance qui ne se prend plus pour un sergent instructeur des Marines mais pour un vrai chanteur, choeur féminin et sexy en appui. L'hymne no-wave se transforme en disco décadent. Même les cardiaques peuvent danser dessus maintenant (encore faut-il qu'ils puissent tenir la distance, soit plus de 6 minutes...). Alors, Off White, plus accessible ?
Ben... pas vraiment non... Car si quelques morceaux peuvent passer le portique d'une boîte de nuit (mais une boîte de nuit qui prend de sacrés risques tout de même...), la majorité se fera refouler par des videurs soucieux de préserver une ambiance légère et détendue du gland. Tout le contraire de ces furies free jazz punk qui étourdissent par leur étrangeté maladive. Musique expérimentale pour salle enfumée. On ne danse plus on s'affale par terre. Heureusement la fascination l'emporte sur l'ennui. Tour de force réalisé grâce à quelques invités prestigieux s'ils n'étaient pas si méconnus : Kristian Hoffman au piano tout droit sorti des cultissimes The Mumps (catégorie 'oubliés de l'oubli' de la scène proto-punk new-yorkaise), le grand Robert Quine qui fait frétiller sa gratte comme personne et Lydia Lunch qui simule l'orgasme 100 fois mieux que Meg Ryan sur une pseudo conversation téléphonique, "Stained Sheets", véritable "Love To Love You Baby" no-wave.
Moins tonitruant que Buy mais plus aventureux encore, Off White est un nouveau témoignage de la créativité débordante qui régnait en cette période bénie des dieux du rock'n'roll qui suivit (et inclus) le punk. Ca n'a pas pris une ride.
Et comme pour nous faire bien comprendre que tout ça n'est pas qu'apparat mais bien une bifurcation musicale par rapport aux Contortions, l'album démarre par la reprise de leur "Contort Yourself". Rythmique assouplie x10, saxo qui caresse les oreilles et un James Chance qui ne se prend plus pour un sergent instructeur des Marines mais pour un vrai chanteur, choeur féminin et sexy en appui. L'hymne no-wave se transforme en disco décadent. Même les cardiaques peuvent danser dessus maintenant (encore faut-il qu'ils puissent tenir la distance, soit plus de 6 minutes...). Alors, Off White, plus accessible ?
Ben... pas vraiment non... Car si quelques morceaux peuvent passer le portique d'une boîte de nuit (mais une boîte de nuit qui prend de sacrés risques tout de même...), la majorité se fera refouler par des videurs soucieux de préserver une ambiance légère et détendue du gland. Tout le contraire de ces furies free jazz punk qui étourdissent par leur étrangeté maladive. Musique expérimentale pour salle enfumée. On ne danse plus on s'affale par terre. Heureusement la fascination l'emporte sur l'ennui. Tour de force réalisé grâce à quelques invités prestigieux s'ils n'étaient pas si méconnus : Kristian Hoffman au piano tout droit sorti des cultissimes The Mumps (catégorie 'oubliés de l'oubli' de la scène proto-punk new-yorkaise), le grand Robert Quine qui fait frétiller sa gratte comme personne et Lydia Lunch qui simule l'orgasme 100 fois mieux que Meg Ryan sur une pseudo conversation téléphonique, "Stained Sheets", véritable "Love To Love You Baby" no-wave.
Moins tonitruant que Buy mais plus aventureux encore, Off White est un nouveau témoignage de la créativité débordante qui régnait en cette période bénie des dieux du rock'n'roll qui suivit (et inclus) le punk. Ca n'a pas pris une ride.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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