Gun Club
Death Party EP + Live |
Label :
Sympathy For The Record Industry |
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Jusqu'en 2004, ce seul EP constituait une sorte de Saint Graal pour n'importe quel amateur du Gun Club. Sorti entre Miami et Las Vegas Story, le Death Party EP n'avait jamais bénéficié du support CD et sa rareté faisait de lui un objet très convoité par les collectionneurs. On ne remerciera donc jamais assez le travail de réédition effectué par Sympathy For The Record Industry. Des gens bien assurément. Le label américain ressortant l'EP remasterisé et agrémenté d'un live suceptible de faire frétiller la quéquette du fan (mâle) du groupe californien.
En 1983, le Gun Club se réduit à un trio : Jeffrey Lee Pierce qui pour l'occasion a apprivoisé le piano, est subordonné par Jim Duckworth à la guitare, ex-Panther Burns et Dee Pop, batteur génial des non moins géniaux Bush Tetras. Après un Miami swamp blues et country flamboyante, Jeffrey Lee Pierce veut s'orienter vers un rock'n'roll plus lourd joué en permanence dans le rouge. La chanson titre, "Death Party", est assomante avec ces tourbillons de guitares qui vous frappe en plein foie pendant près de 6 minutes. Là, le Gun Club se rapproche dangereusement du psychobilly, mouvement dans lequel il a été étrangement casé à ses débuts. Dans le même ordre d'idée, "Come Back Jim" aurait pu être écrite par les Cramps. Mais le meilleur moment de cet EP est sans doute cette ballade aux refrains fédérateurs s'adressant à un serial killer, la très belle "House On Highland Avenue".
Le live au son nickel provient de l'émission Rockline de Bernard Lenoir. 7 titres carbonisés où au line-up décrit ci-dessus vient s'ajouter la basse vombrissante de Patricia Morrison. Il en ressort 3 pépites qui à elle seules font de cette réédition un objet discographique précieux et indispensable. Une réinterprétaion free-jazz de l'immortel "Strange Fruit" de Billie Holiday. Un "Death Party" apocalyptique étendu sur plus de 10 minutes. Et une reprise destroy du "Heebie Jeebies" de Little Richard où le Gun Club rivalise de violence avec The Birthday Party, ce qui n'est pas chose aisée...
Un disque important du Gun Club aujourd'hui de nouveau disponible grâce à ce merveilleux petit label américain et alourdi de bonus tracks lives à tomber... Question con : que demande le peuple ?
En 1983, le Gun Club se réduit à un trio : Jeffrey Lee Pierce qui pour l'occasion a apprivoisé le piano, est subordonné par Jim Duckworth à la guitare, ex-Panther Burns et Dee Pop, batteur génial des non moins géniaux Bush Tetras. Après un Miami swamp blues et country flamboyante, Jeffrey Lee Pierce veut s'orienter vers un rock'n'roll plus lourd joué en permanence dans le rouge. La chanson titre, "Death Party", est assomante avec ces tourbillons de guitares qui vous frappe en plein foie pendant près de 6 minutes. Là, le Gun Club se rapproche dangereusement du psychobilly, mouvement dans lequel il a été étrangement casé à ses débuts. Dans le même ordre d'idée, "Come Back Jim" aurait pu être écrite par les Cramps. Mais le meilleur moment de cet EP est sans doute cette ballade aux refrains fédérateurs s'adressant à un serial killer, la très belle "House On Highland Avenue".
Le live au son nickel provient de l'émission Rockline de Bernard Lenoir. 7 titres carbonisés où au line-up décrit ci-dessus vient s'ajouter la basse vombrissante de Patricia Morrison. Il en ressort 3 pépites qui à elle seules font de cette réédition un objet discographique précieux et indispensable. Une réinterprétaion free-jazz de l'immortel "Strange Fruit" de Billie Holiday. Un "Death Party" apocalyptique étendu sur plus de 10 minutes. Et une reprise destroy du "Heebie Jeebies" de Little Richard où le Gun Club rivalise de violence avec The Birthday Party, ce qui n'est pas chose aisée...
Un disque important du Gun Club aujourd'hui de nouveau disponible grâce à ce merveilleux petit label américain et alourdi de bonus tracks lives à tomber... Question con : que demande le peuple ?
Parfait 17/20 | par Sirius |
À ne pas confondre avec le semi-bootleg du même nom paru en 1987 et présentant 20 titres lives enregistrés entre 1981 et 1982.
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