Caribou
Andorra |
Label :
City Slang |
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Après le très bon album Milk Of Human Kindness qui prenait déjà une dimension plus pop que les précédents albums, voici venu le petit dernier au nom de pays frontalier tout droit sortie de l'imagination folle de Caribou, alias Dan Snaith. L'orientation de ce vrai geek génial multi instrumentiste est encore une fois plus pop, une pop pas tout à fait conventionnelle, à la croisée du psychédélisme et de la musique électronique tout de même encore présente. Un psychédélisme qui mélange un peu tout, on notera l'influence des Beach Boys tout d'abord puis celle notable d'Animal Collective ou de groupe comme le Brian Jonestown Massacre. Malgré ces références, Andorra est bel et bien à part, plus qu'un mélange entre ces genres c'est tout autre chose qui est construit, quelque chose de vraiment neuf et de terriblement efficace.
La première chose qu'on peut se dire c'est que Dan a bien fait de rejoindre les contrées de la pop musique, quand on entend "Melody Day" où une batterie massive et rapide rythme le morceau délivré comme un classique de pop psychédélique, terriblement efficace dès la première seconde est un vrai tube, au sens artistique du terme, imparable, universel, grandiose. Le canadien exilé à Londres ne s'arrête pas là et continue son parcours hallucinogène, "Sandy" et "After Hours" semble effectivement avoir été écrit sous de fortes substances stupéfiantes, un mélange de sons tout à fait étonnant et bouillonnant d'idées en tous genre, entre autres chants tribaux, tambourins, xylophone le tout mixé dans des dizaines de petites boucles électroniques où se mélangent de nombreux instruments, batterie toujours en première place. "She's The One" apparaît comme une ballade sous acide, où de doux mantras organiques rythment ce morceau, entre Panda Bear et Dennis Wilson. "Desiree" commence comme une chanson aux accents tristes, avec des arrangements de cordes plutôt maladifs qui nous font penser à Elliott Smith mais qui trouve dans son refrain un regain épique.
Après tant de titres hallucinants, le trip sous drogues de Dan semble fini et le voilà déjà revenu vers des contrées qu'on lui connaît bien, son électronique lap-top. Mais ce passage se fait en douceur avec "Sundialing" qui permet d'ouvrir 2 morceaux bien plus froids et minimaux, "Irene" au souffle plaintif et "Niobe" superbe conclusion, prolongement de son travail sous Manitoba, preuve que malgré un virage pop, Dan Snaith sait revenir à l'electro de belle façon pour franchir la dernière ligne droite surclasser tous ses concurrents en cette rentrée musicale. Un album qui divisera certes les fans, mais pour ceux qui se laisserons séduire, un album qui fera date.
La première chose qu'on peut se dire c'est que Dan a bien fait de rejoindre les contrées de la pop musique, quand on entend "Melody Day" où une batterie massive et rapide rythme le morceau délivré comme un classique de pop psychédélique, terriblement efficace dès la première seconde est un vrai tube, au sens artistique du terme, imparable, universel, grandiose. Le canadien exilé à Londres ne s'arrête pas là et continue son parcours hallucinogène, "Sandy" et "After Hours" semble effectivement avoir été écrit sous de fortes substances stupéfiantes, un mélange de sons tout à fait étonnant et bouillonnant d'idées en tous genre, entre autres chants tribaux, tambourins, xylophone le tout mixé dans des dizaines de petites boucles électroniques où se mélangent de nombreux instruments, batterie toujours en première place. "She's The One" apparaît comme une ballade sous acide, où de doux mantras organiques rythment ce morceau, entre Panda Bear et Dennis Wilson. "Desiree" commence comme une chanson aux accents tristes, avec des arrangements de cordes plutôt maladifs qui nous font penser à Elliott Smith mais qui trouve dans son refrain un regain épique.
Après tant de titres hallucinants, le trip sous drogues de Dan semble fini et le voilà déjà revenu vers des contrées qu'on lui connaît bien, son électronique lap-top. Mais ce passage se fait en douceur avec "Sundialing" qui permet d'ouvrir 2 morceaux bien plus froids et minimaux, "Irene" au souffle plaintif et "Niobe" superbe conclusion, prolongement de son travail sous Manitoba, preuve que malgré un virage pop, Dan Snaith sait revenir à l'electro de belle façon pour franchir la dernière ligne droite surclasser tous ses concurrents en cette rentrée musicale. Un album qui divisera certes les fans, mais pour ceux qui se laisserons séduire, un album qui fera date.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Keyser José |
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