Grails
Burning Off Impurities |
Label :
Temporary Residence |
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Quelque part entre Jackie-O Motherfucker et Amon Düül II, Grails navigue sur les eaux limpides (et parfois agitées) du post-rock, du psychédélisme et du krautrock.
Points communs entre ces différentes aspirations: le mysticisme qui peut peut régner et suinter de toute part, rendant une oeuvre plus intriguante et énigmatique qu'elle ne pouvait l'être.
Parce qu'il y a une part de mysticisme chez Grails, et notamment sur Burning Off Impurities. Comme si ces Américains ne pouvaient en aucun cas se contenter de diffuser un post-rock dit "classique" avec ses montées en puissance plus ou moins prévisibles. Non, le groupe de Portland a donc préféré intégrer une dimension orientale voire indienne à ses morceaux afin de se singulariser et de proposer un univers qui doit énormément au Krautrock, et bien lui en a pris !
Ici Grails lègue une place importante de sa musique à l'acoustique privilégiant ainsi les guitares sèches ou les violons, sans que cela ne porte atteinte à la dimension tendue du post-rock que propose le combo. Et c'est justement l'intérêt de ce Burning Off Impurities: il se crée une réelle alchimie entre la tension latente qui rôde en chacun des titres et l'approche mystique dont Grails fait preuve pour appréhender chacun de ces 8 morceaux.
La musique du groupe d'oriente ainsi vers une sorte de psychédélisme assumé tirant son inspiration du Krautrock, car il est bien difficile de ne pas ressentir toute l'influence d'un Phallus Dei ou d'un Yeti d'Amon Düül II, l'une formation fer de lance du mouvement allemand. Dans cette idée, "Soft Temple", "Silk Rid" ou "Dead Vine Blues" s'imposent rapidement comme trois moments forts de cet opus; invitant l'auditeur dans un univers planant et proposant une atmosphère somme toute classieuse.
Et même si certains morceaux se révèlent au final moins enthousiasmant tels ces "More Extinction" ou "Drawn Curtains" (parce s'articulant autour de schémas beaucoup plus propres au post-rock et donc, quelque peu moins surprenants), il n'en reste pas moins que Burning Off Impurities démontre l'audace que Grails est capable de témoigner.
Sortir des sentiers battus n'a jamais été chose aisée, et pourtant Grails s'y emploie avec brio !
Points communs entre ces différentes aspirations: le mysticisme qui peut peut régner et suinter de toute part, rendant une oeuvre plus intriguante et énigmatique qu'elle ne pouvait l'être.
Parce qu'il y a une part de mysticisme chez Grails, et notamment sur Burning Off Impurities. Comme si ces Américains ne pouvaient en aucun cas se contenter de diffuser un post-rock dit "classique" avec ses montées en puissance plus ou moins prévisibles. Non, le groupe de Portland a donc préféré intégrer une dimension orientale voire indienne à ses morceaux afin de se singulariser et de proposer un univers qui doit énormément au Krautrock, et bien lui en a pris !
Ici Grails lègue une place importante de sa musique à l'acoustique privilégiant ainsi les guitares sèches ou les violons, sans que cela ne porte atteinte à la dimension tendue du post-rock que propose le combo. Et c'est justement l'intérêt de ce Burning Off Impurities: il se crée une réelle alchimie entre la tension latente qui rôde en chacun des titres et l'approche mystique dont Grails fait preuve pour appréhender chacun de ces 8 morceaux.
La musique du groupe d'oriente ainsi vers une sorte de psychédélisme assumé tirant son inspiration du Krautrock, car il est bien difficile de ne pas ressentir toute l'influence d'un Phallus Dei ou d'un Yeti d'Amon Düül II, l'une formation fer de lance du mouvement allemand. Dans cette idée, "Soft Temple", "Silk Rid" ou "Dead Vine Blues" s'imposent rapidement comme trois moments forts de cet opus; invitant l'auditeur dans un univers planant et proposant une atmosphère somme toute classieuse.
Et même si certains morceaux se révèlent au final moins enthousiasmant tels ces "More Extinction" ou "Drawn Curtains" (parce s'articulant autour de schémas beaucoup plus propres au post-rock et donc, quelque peu moins surprenants), il n'en reste pas moins que Burning Off Impurities démontre l'audace que Grails est capable de témoigner.
Sortir des sentiers battus n'a jamais été chose aisée, et pourtant Grails s'y emploie avec brio !
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
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