Grails
Redlight |
Label :
Neurot |
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Bien sûr avec Grails, il est inutile de chercher un quelconque format classique 'couplet-refrain-couplet'. Le chant est exclu, ce qui permet de s'absoudre des inclinaisons à s'enfermer dans les ritournelles. Et les lignes de mélodies tombent plus brusquement qu'elles n'arrivent doucement, la faute à une volonté de ne jamais se laisser dicter par ce qui a été fait juste avant. Ainsi les chansons ne sont plus, remplacé par des morceaux, termes plus adéquat.
De longs et durs morceaux instrumentaux qui grondent, résonnent et tonnent. L'écoute de bout en bout de cet orage est éprouvante. Des basses murmurent tandis que des guitares ou de vieux saxos s'agitent sournoisement avant un réveil fracassant et un déballage de puissance, avec répétition et acharnement. Aucune facilité n'est de mise au cours de cet album, qui bien que conviant des arrangements, type violons, pianos ou saxos, ne dépeint que des ambiances tristement exotiques ou orientales, lourdes, nerveuses et agitées.
On ignore à chaque fois où ce groupe de post-rock veut nous mener, si ce n'est dans la dé concertation avec ces dissonances, ces mélodies fantomatiques ou ces répétitions sans fins. On a l'impression de découvrir un monde mouvant et vibrant, mais qui se situerait derrière le décors de la réalité, et qui en gesticulant derrière, la ferait vaciller, jusqu'à révéler des moments de déstabilisation comme de repos agrémentés de grâce.
De longs et durs morceaux instrumentaux qui grondent, résonnent et tonnent. L'écoute de bout en bout de cet orage est éprouvante. Des basses murmurent tandis que des guitares ou de vieux saxos s'agitent sournoisement avant un réveil fracassant et un déballage de puissance, avec répétition et acharnement. Aucune facilité n'est de mise au cours de cet album, qui bien que conviant des arrangements, type violons, pianos ou saxos, ne dépeint que des ambiances tristement exotiques ou orientales, lourdes, nerveuses et agitées.
On ignore à chaque fois où ce groupe de post-rock veut nous mener, si ce n'est dans la dé concertation avec ces dissonances, ces mélodies fantomatiques ou ces répétitions sans fins. On a l'impression de découvrir un monde mouvant et vibrant, mais qui se situerait derrière le décors de la réalité, et qui en gesticulant derrière, la ferait vaciller, jusqu'à révéler des moments de déstabilisation comme de repos agrémentés de grâce.
Sympa 14/20 | par Vic |
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