Kimya Dawson
Knock Knock Who ? |
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Deux années après I'm Sorry That Sometimes I'm Mean, Knock-Knock Who ? n'est rien qu'une autre tournée de titres acoustiques étiquetés ‘anti-folk' enregistrés avec les coudes. Du pareil au même, à ceci près que ces douze morceaux paraissent déjà plus inspirés.
A mieux se plonger dans l'intime univers de Kimya Dawson, on constate que la Moldy Peaches fait tout pour bousculer le lo-fi. Le son est toujours sale, les arrangements sont minimalistes au possible, les sons environnant sont encombrants... Cela peut être agaçant si l'on ne s'aperçoit pas qu'elle en fait tout simplement exprès. Dawson s'invente un petit monde sonore fait de sons maison, de guitare folk poussiéreuse et de paroles chuchotées. On s'y sent chez nous.
Par la musique ou par les textes, on est indéniablement plus marqué à la sortie de ce petit panier de chansons. Que cela soit les chansons propres, plus nombreuses ici, ou les chansons 'carrément sabotées' de sons telles les six minutes et plus de l'épars "Great Crap" (avec sa télévision en fond sonore), on a cette fois-ci l'impression d'avoir vraiment à faire à de vrais moments de création intéressants. Elle en réussie même à bidouiller une chanson à partir d'un truc ridicule, arrangé de joujoux. Ce "Jest's Birthday", dont les stupidités s'approchent davantage de la poésie de son copain Adam Green, fait au passage prendre conscience de la plume de la musicienne, plus incisive et efficace qu'auparavant. De bêtises comme celle-ci à de réels moments d'émotion comme les larmes de "For Boxer", ainsi que la simple béatitude de "So Nice So Smart" ou la longue mélopée ensoleillée "I'm Fine", on a vite fait de s'enthousiasmer pour les sympathiques histoires que nous confie la chanteuse. Plus d'humour, plus d'ironie, plus de paradoxe, plus de conneries... Dawson a trouvé son rythme de croisière, et ravie tous les amateurs de The Moldy Peaches, de Green et du lo-fi à l'esprit décalé.
On en viendrait presque à prendre ce recueil de compositions maladroites pour un véritable album.
A mieux se plonger dans l'intime univers de Kimya Dawson, on constate que la Moldy Peaches fait tout pour bousculer le lo-fi. Le son est toujours sale, les arrangements sont minimalistes au possible, les sons environnant sont encombrants... Cela peut être agaçant si l'on ne s'aperçoit pas qu'elle en fait tout simplement exprès. Dawson s'invente un petit monde sonore fait de sons maison, de guitare folk poussiéreuse et de paroles chuchotées. On s'y sent chez nous.
Par la musique ou par les textes, on est indéniablement plus marqué à la sortie de ce petit panier de chansons. Que cela soit les chansons propres, plus nombreuses ici, ou les chansons 'carrément sabotées' de sons telles les six minutes et plus de l'épars "Great Crap" (avec sa télévision en fond sonore), on a cette fois-ci l'impression d'avoir vraiment à faire à de vrais moments de création intéressants. Elle en réussie même à bidouiller une chanson à partir d'un truc ridicule, arrangé de joujoux. Ce "Jest's Birthday", dont les stupidités s'approchent davantage de la poésie de son copain Adam Green, fait au passage prendre conscience de la plume de la musicienne, plus incisive et efficace qu'auparavant. De bêtises comme celle-ci à de réels moments d'émotion comme les larmes de "For Boxer", ainsi que la simple béatitude de "So Nice So Smart" ou la longue mélopée ensoleillée "I'm Fine", on a vite fait de s'enthousiasmer pour les sympathiques histoires que nous confie la chanteuse. Plus d'humour, plus d'ironie, plus de paradoxe, plus de conneries... Dawson a trouvé son rythme de croisière, et ravie tous les amateurs de The Moldy Peaches, de Green et du lo-fi à l'esprit décalé.
On en viendrait presque à prendre ce recueil de compositions maladroites pour un véritable album.
Sympa 14/20 | par X_YoB |
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