Kimya Dawson
My Cute Fiend Sweet Princess |
Label :
Important |
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La musique de Kimya Dawson est celle d'une petite fille qui refuse de grandir. Pour ce troisième et dernier volet de ses enregistrements maison, la voilà qui joue de nouveau dans sa chambre avec des mélodies, se racontant des histoires à la fois rigolotes, émouvantes, étranges et incompréhensibles.
Mis à part quelques petits bruits de fond habituels distillés par pincée, on a ici une œuvre un tantinet plus sage que les précédentes en ce qui concerne le son et les arrangements. Les différents tons des textes sont toujours aussi pertinents, les mélodies sont plus accrocheuses que jamais, mais la forme est plus propre et sage. A croire que la jeune femme a déjà à l'esprit les fondations de son premier véritable album à venir, il émane des huit petits titres de My Cute Fiend Sweet Princess une certaine maturité. Non pas en terme d'accroche commerciale du style ‘alors celui-là, croyez-moi bien, c'est l'album de la maturité !!', mais dans le sens où les titres ne sont pas compromis par les bruits de fonds d'antan, et sont pour la première fois soutenus par d'autres instruments, et des vrais. Une autre guitare ici, un clavier là, un violon –certes mal joué- véritable, un piano... Leur présence est infime, mais bien réelle, et cela change considérablement la donne. Les joyeux "Chemistry Wim" ou "Being Cool" rappellent le répertoire que l'on connaît déjà, mais en plus savoureux (car justement plus propre et réfléchis) ; tandis que l'émotion du solennel "For Katie" (au-delà des arrangements, Dawson balance même un arpège propre...) et surtout de l'hypnotique "Anthrax" apporte une toute nouvelle dimension à son art, entraperçue sur Knock-Knock Who ?.
En guise de caution, comme pour prouver ce changement de point de vue, Dawson va même jusqu'à réinterpréter un de ses propres titres, qui avait pourtant dit tout ce qu'il avait à dire. Ce titre en question, le "Everything's Alright" qu'on trouvait déjà sur I'm Sorry That Sometimes I'm Mean, est alors épuré de tous ces sons grotesques, réinventé, et même plus touchant à travers le bonheur communicatif de la petite fille qui accompagne Kimya. C'est très peu, un changement de rien du tout, mais au sein de ces autres titres et sous cette formule, on s'y attache tout de suite...
Et il en va de même pour tout ce que l'on peut trouver sur My Cute Fiend Sweet Princess. C'est à la fois fébrile et construit, presque rien et très touchant.
Mis à part quelques petits bruits de fond habituels distillés par pincée, on a ici une œuvre un tantinet plus sage que les précédentes en ce qui concerne le son et les arrangements. Les différents tons des textes sont toujours aussi pertinents, les mélodies sont plus accrocheuses que jamais, mais la forme est plus propre et sage. A croire que la jeune femme a déjà à l'esprit les fondations de son premier véritable album à venir, il émane des huit petits titres de My Cute Fiend Sweet Princess une certaine maturité. Non pas en terme d'accroche commerciale du style ‘alors celui-là, croyez-moi bien, c'est l'album de la maturité !!', mais dans le sens où les titres ne sont pas compromis par les bruits de fonds d'antan, et sont pour la première fois soutenus par d'autres instruments, et des vrais. Une autre guitare ici, un clavier là, un violon –certes mal joué- véritable, un piano... Leur présence est infime, mais bien réelle, et cela change considérablement la donne. Les joyeux "Chemistry Wim" ou "Being Cool" rappellent le répertoire que l'on connaît déjà, mais en plus savoureux (car justement plus propre et réfléchis) ; tandis que l'émotion du solennel "For Katie" (au-delà des arrangements, Dawson balance même un arpège propre...) et surtout de l'hypnotique "Anthrax" apporte une toute nouvelle dimension à son art, entraperçue sur Knock-Knock Who ?.
En guise de caution, comme pour prouver ce changement de point de vue, Dawson va même jusqu'à réinterpréter un de ses propres titres, qui avait pourtant dit tout ce qu'il avait à dire. Ce titre en question, le "Everything's Alright" qu'on trouvait déjà sur I'm Sorry That Sometimes I'm Mean, est alors épuré de tous ces sons grotesques, réinventé, et même plus touchant à travers le bonheur communicatif de la petite fille qui accompagne Kimya. C'est très peu, un changement de rien du tout, mais au sein de ces autres titres et sous cette formule, on s'y attache tout de suite...
Et il en va de même pour tout ce que l'on peut trouver sur My Cute Fiend Sweet Princess. C'est à la fois fébrile et construit, presque rien et très touchant.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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