Karma To Burn
Wild Wonderful Purgatory |
Label :
Mia |
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S'étant fait à mettre à la porte de Roadrunner -qui ne s'occupera plus que d'une plus large distrib' à l'occasion- avec un plaisir non dissimulé pour avoir décider de ne pas suivre la ‘voix' que l'on voulait leur imposer, Karma To Burn se retrouve sur le label indépendant Mia Records pour balancer son rock instrumental démoniaque à qui voudra bien l'écouter. Guitare, basse, batterie, pas plus, et surtout pas de chant ! Leur identité toute retrouvée, il ne manquait plus qu'à se plonger dans un nouvel opus à la taille de leur talent. Alors évidemment, les moyens ne sont pas les mêmes d'une maison à l'autre, finit la prod' assurée metal du label des grands groupes furieux, mais le trio a su adapter la réalisation à son art et non pas le contraire. Wild Wonderful Purgatory, c'est un peu moins d'une heure de rock dynamique épars tendant sur le heavy, dans lequel on se voit étreint au détour d'un riff par diverses saveurs saturées : de Deep Purple à Rage Against The Machine, de Rush à Helmet, de Led Zep à Melvins... Et bien que la formule soit presque la même mais plus libre, une autre vision s'offre à nous à la découverte des douze titres. La production dépouillée donne une dimension intime et personnelle, cette batterie plus sèche amoindrie la couleur metal pour en peindre une neutre, et ce principe instrumental propose davantage d'ambiances post-rock en accompagnements des riffs graisseux. Les morceaux dont les noms sont de simples numéros sans chronologie, mais comme au quinté même dans le désordre ça peut faire beaucoup, sont difficiles à distinguer les uns des autres si ce n'est pas leur musicalité. Aucun ne s'avance en tube instrumental mais c'est bien parce qu'on tombera la quasi-totalité du temps sur un riff, un rythme ou une mélodie qui ne laissera pas de marbre tant leur rock est entraînant et puissant.
Il se trouve qu'ils auront eu raison de s'obstiner puisque ce Wild Wonderful Purgatory remportera plus d'attention que la grosse machine calibrée pour Roadrunner.
C'est après un disque comme celui-ci qu'on se dit que le groupe de Josh Homme porte vraiment bien son nom, et que KTB a des couilles ; ça se confirme dans le booklet du disque d'ailleurs...
Il se trouve qu'ils auront eu raison de s'obstiner puisque ce Wild Wonderful Purgatory remportera plus d'attention que la grosse machine calibrée pour Roadrunner.
C'est après un disque comme celui-ci qu'on se dit que le groupe de Josh Homme porte vraiment bien son nom, et que KTB a des couilles ; ça se confirme dans le booklet du disque d'ailleurs...
Excellent ! 18/20 | par X_YoB |
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