Diamanda Galas
Litanies Of Satan |
Label :
Fine Line |
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Aussi assombrie physiquement et enlaidie que Nico sur The Marble Index, aussi diaboliquement expérimental que la mère Hagen dans ses plus grands délires, dans la catégorie femme dans le rock je demande la sorcière Diamanda Galas.
Le premier mot qui vient à la bouche à l'écoute des Litanies Of Satan c'est terrifiant. Deux morceaux seulement d'environ un quart d'heure chacun quand même, deux pièces expérimentales avec pour seul instrument une voix. Une voix qui peut chanter mais aussi gémir, hurler et qui semble directement craché du fond des enfers. Les litanies de Satan (adapté de Baudelaire) c'est du noir qui lave plus noir que noir, une ambiance oppressante et horriblement sublime qui n'est pas sans rappeler le film L'Exorciste. Ecouter la chose tient de la performance physique qui vous emmène au bord du malaise et de la folie. C'est sur certain vont grincer des oreilles, il faut digérer l'originalité de l'œuvre, mais si on laisse ses complexes aux vestiaires qu'on se laisse emporter par cette musique qui exerce une fascination irrésistible on peut se retrouver littéralement possédé (c'est le cas de le dire) et emporté dans un voyage sans retour.
Bref ce n'est pas un disque à offrir à votre belle mère, pas de la musique pour faire l'amour dessus (quoi que certains pourrait y trouver du plaisir), c'est même pas vraiment un disque de rock mais putain qu'est ce que c'est indé.
"O, Satan, prends pitié de ma longue misère..."
Le premier mot qui vient à la bouche à l'écoute des Litanies Of Satan c'est terrifiant. Deux morceaux seulement d'environ un quart d'heure chacun quand même, deux pièces expérimentales avec pour seul instrument une voix. Une voix qui peut chanter mais aussi gémir, hurler et qui semble directement craché du fond des enfers. Les litanies de Satan (adapté de Baudelaire) c'est du noir qui lave plus noir que noir, une ambiance oppressante et horriblement sublime qui n'est pas sans rappeler le film L'Exorciste. Ecouter la chose tient de la performance physique qui vous emmène au bord du malaise et de la folie. C'est sur certain vont grincer des oreilles, il faut digérer l'originalité de l'œuvre, mais si on laisse ses complexes aux vestiaires qu'on se laisse emporter par cette musique qui exerce une fascination irrésistible on peut se retrouver littéralement possédé (c'est le cas de le dire) et emporté dans un voyage sans retour.
Bref ce n'est pas un disque à offrir à votre belle mère, pas de la musique pour faire l'amour dessus (quoi que certains pourrait y trouver du plaisir), c'est même pas vraiment un disque de rock mais putain qu'est ce que c'est indé.
"O, Satan, prends pitié de ma longue misère..."
Excellent ! 18/20 | par Mozz |
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