The Sunday Drivers
Tiny Telephone |
Label :
Mushroom Pillow |
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Etant de tempérament discret et plutôt peu relayé par les médias (la faute d'être espagnols ? connerie de presse !), on n'entendait plus parler de The Sunday Drivers depuis les diffusions éparses de leur single "On My Mind" sur deux/trois radios françaises, et les quelques dates qu'ils les ont accompagnées. Deux ans après un Little Heart Attacks qui a fait le tour de la planète malgré sa retenue caractéristique, c'est un troisième essai plus lumineux que jamais qui vient nous couvrir les oreilles en 2007.
Car si l'on met de côté une pochette vite torchée, moins de disto et un single ("Do It") au thème classique génial mais au refrain plus que pompeux, qui plus est achevé par le vieux coup de la montée de ton, nous sommes probablement en présence de l'album le plus riche (mais attention : pas forcément le meilleur) qu'est réalisé The Sunday Drivers depuis ses débuts. Plus construit, parce que beaucoup de place pour les parties instrumentales et les changements ; plus arrangés, parce que cordes, orgues et sons réfléchis sont plus nombreux ; mieux produit, parce qu'il place souvent des ambiances sympathiques et que la basse est plus pertinente... même les cordes vocales de Jero semblent s'érailler avec le temps et donne du corps à son chant... Un gros travail de forme qui aide ce fond modeste ici un peu plus affirmé (davantage de ‘hits' potentiels), pour un résultat tout aussi léger qu'auparavant. De ces 10 titres, beaucoup sont plus fringants comparé au précédent LHA très calme, plaçant Tiny Telephone en véritable successeur du premier album. De la magnifique ouverture "Rainbow Of Colours" au sautillant "Goodbye" d'adieux, l'album passe d'un bout à l'autre sans qu'on est eu le temps de s'ankyloser les tympans, avec un art de la simplicité et de la mesure qui devient –décidemment !- traditionnel.
On ne se retient pas particulièrement de titres à la première écoute, ni même aux suivantes, mais c'est ce qui fait tout l'intérêt de The Sunday Drivers : une anecdote musicale qu'on chausse pour aller prendre l'air et qui ventile les neurones sans effets secondaires.
Car si l'on met de côté une pochette vite torchée, moins de disto et un single ("Do It") au thème classique génial mais au refrain plus que pompeux, qui plus est achevé par le vieux coup de la montée de ton, nous sommes probablement en présence de l'album le plus riche (mais attention : pas forcément le meilleur) qu'est réalisé The Sunday Drivers depuis ses débuts. Plus construit, parce que beaucoup de place pour les parties instrumentales et les changements ; plus arrangés, parce que cordes, orgues et sons réfléchis sont plus nombreux ; mieux produit, parce qu'il place souvent des ambiances sympathiques et que la basse est plus pertinente... même les cordes vocales de Jero semblent s'érailler avec le temps et donne du corps à son chant... Un gros travail de forme qui aide ce fond modeste ici un peu plus affirmé (davantage de ‘hits' potentiels), pour un résultat tout aussi léger qu'auparavant. De ces 10 titres, beaucoup sont plus fringants comparé au précédent LHA très calme, plaçant Tiny Telephone en véritable successeur du premier album. De la magnifique ouverture "Rainbow Of Colours" au sautillant "Goodbye" d'adieux, l'album passe d'un bout à l'autre sans qu'on est eu le temps de s'ankyloser les tympans, avec un art de la simplicité et de la mesure qui devient –décidemment !- traditionnel.
On ne se retient pas particulièrement de titres à la première écoute, ni même aux suivantes, mais c'est ce qui fait tout l'intérêt de The Sunday Drivers : une anecdote musicale qu'on chausse pour aller prendre l'air et qui ventile les neurones sans effets secondaires.
Bon 15/20 | par X_YoB |
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