Zero7
The Garden |
Label :
Atlantic |
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Si When It Falls se cantonnait aux limites fixées par le premier opus, The Garden surprend par son absorption de sons pop au détriment parfois de l'electro. Sûrement atteint par les critiques de la presse musicale reprochant au groupe un manque d'originalité et une stagnation trop évidente, Zero 7 s'est remis tout bonnement en question en diluant leur style sans en corrompre le plaisir de les écouter.
L'invitation sur quatre des titres de José González, est un des principaux adjuvants de ce changement ; outre l'écriture des morceaux bien entendu (on ne manquera pas le solo de guitare sur "This Fine Social Scene"). Premier invité, le suédois pousse la chansonnette sur "Futures" dans un registre folk assez rétro entonnement agréable et chaleureux -on croirait presque écouter America. Il fera par la suite quelques apparitions tout au long du disque, parfois seul à la guitare ("Left Behind"), pour ancrer ce jardin atmosphérique dans des parterres davantage acoustiques et bruts. C'est dans ces nouveaux dédales que Zero 7 s'immisce donc n'oubliant cependant pas la voix légèrement nasillarde qui fit leur renommé à leur début, celle de Sia Furler. Car si les deux anglo-saxons incorporent de la pop à leurs compositions, l'electro demeure toujours, pris sous l'aile de l'australienne qui ne manque pas de se prendre elle aussi au jeu, touchant aux registres rock un soupçon gospel même sur "Pageant Of The Bizarre".
Troisième du nom, The Garden a le mérite de tenir tête aux détracteurs du groupe qui jugeaient qu'ils ne prenaient pas de risque ou faisaient de l'easy listening a tout va. Simple et mélodique, cet opus commence à sortir doucement des sentiers battus, grâce à ces deux collaborations intéressantes, mais nous procure toujours une bonne humeur infatigable.
L'invitation sur quatre des titres de José González, est un des principaux adjuvants de ce changement ; outre l'écriture des morceaux bien entendu (on ne manquera pas le solo de guitare sur "This Fine Social Scene"). Premier invité, le suédois pousse la chansonnette sur "Futures" dans un registre folk assez rétro entonnement agréable et chaleureux -on croirait presque écouter America. Il fera par la suite quelques apparitions tout au long du disque, parfois seul à la guitare ("Left Behind"), pour ancrer ce jardin atmosphérique dans des parterres davantage acoustiques et bruts. C'est dans ces nouveaux dédales que Zero 7 s'immisce donc n'oubliant cependant pas la voix légèrement nasillarde qui fit leur renommé à leur début, celle de Sia Furler. Car si les deux anglo-saxons incorporent de la pop à leurs compositions, l'electro demeure toujours, pris sous l'aile de l'australienne qui ne manque pas de se prendre elle aussi au jeu, touchant aux registres rock un soupçon gospel même sur "Pageant Of The Bizarre".
Troisième du nom, The Garden a le mérite de tenir tête aux détracteurs du groupe qui jugeaient qu'ils ne prenaient pas de risque ou faisaient de l'easy listening a tout va. Simple et mélodique, cet opus commence à sortir doucement des sentiers battus, grâce à ces deux collaborations intéressantes, mais nous procure toujours une bonne humeur infatigable.
Bon 15/20 | par TiComo La Fuera |
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