Rock In The Barn
Ecos [Ferme De Bionval] - samedi 14 septembre 2019 |
Alors que j'avais repéré depuis longtemps la petite affiche pour le festival Rock In The Barn dans les environs de Caen, je me suis pourtant dit que je n'aurais certainement pas le budget pour descendre jusqu'aux portes de Paris une nouvelle fois. Finalement, le salut est arrivé le vendredi (un jour avant le fest) par l'intermédiaire d'un concours organisé par Biches sur facebook, et j'ai gagné deux pass deux jours.
Après avoir motivé un pote fan de concerts en tous genre, ne restait plus qu'a prendre la route le lendemain, direction la ferme de Bionval qui accueillait sa dixième édition de leur petit festival. Et par petit, j'entends vraiment petit : la ferme de Bionval est composée en tout et pour tout d'une cour et de deux granges construites face à face, avec une maison qui sert de QG aux organisateurs (enfin il m'a semblé) et plusieurs petites dépendances. La ferme est littéralement perdue au milieu de nul-part, quelque part entre Evreux et Vernon, à quelques kilomètres de Giverny, entourée de champs (qui pour deux d'entre-eux ont fait office de parking et de camping).
Construit autour de trois scènes, ce festival a taille humaine nous a tout de suite plu : l'ambiance estivale et familiale qui y régnait met bien à l'aise.
En arrivant le samedi, nous sommes accueilli au loin en faisant la queue par un DJ set "vinyl only" d'un disquaire qui avait fait sa petite tente juste à l'entrée du fest. Il est vrai que c'est toujours agréable d'attendre son tour en écoutant du Grauzone ou The Cure. Finalement, lorsque nous entrons dans l'enceinte du fest, nous nous dirigeons directement sous le chapiteau dressé à gauche de l'entrée et la minuscule scène qui y est construite pour voir We Hate You Please Die, le quatuor garage punk originaire de Rouen. C'est la troisième fois que je les vois cette année et c'est toujours aussi bon ! Visiblement, ils ont fait un peu de chemin depuis la dernière fois que je les ai vus, et pas mal de leurs fans étaient présents également, merch à l'appui.
Passé leur court concert (45 minutes), nous avons pris nos marques puis assisté de loin à San Carol sous la scène de la grange, pinte de cidre à la main. Leur musique est un mélange de krautrock psychédélique avec pas mal d'influences Neu! / Can dans la section rythmique. C'était cependant un peu mou pour m'entraîner dans leur univers.
Peu après, c'est le groupe allemand Tau qui prends la scène extérieure. Avec leur musique aux influences orientales, un son plutôt bien mixé, le concert fût sympathique sans être exceptionnel. C'est cependant une bonne musique d'ambiance pour manger un morceau en dodelinant de la tête en rythme.
J'ai loupé le groupe suivant sous la scène grange, puis nous nous sommes retrouvés devant Froth, un combo originaire de Los Angeles dont la musique était un rock assez doux, avec quelques petits trucs visiblement piqués chez les Pixies. En gros, c'était vraiment pas mon truc, et on en a profité pour aller manger.
Au retour du repas, mon frère m'ayant bien brieffé sur eux, je me mets en position devant la scène extérieure pour Rendez Vous, l'une des têtes d'affiches de ce samedi soir. Si esthétiquement parlant, le groupe impose une image d'eux assez dark (longs imper, vêtements sombres), leur musique tombe assez à plat pour moi. Si leur son est puissant et fusionne noise-punk, cold wave et électro-indus, ça m'évoquait plutôt sur le moment une sorte de The Soft Moon qui bande mou, à l'exception d'un titre ou deux qui étaient pour le coup vraiment bons. Plutôt déçu par ce concert, je reste un peu en retrait afin d'attendre DBFC, le groupe suivant sur cette scène que j'avais déjà pu voir en 2015 lors de la soirée d'ouverture du Nordik Impakt de Caen.
C'était très certainement le meilleur concert de la soirée. Comme la dernière fois, le trio impose une musique à la frontière entre disco et dance-rock façon Manchester. Leur style est bien à eux, mais le rendu n'est jamais chiant et on s'éclate vraiment en même temps qu'eux ! Ça me fait penser qu'il faudrait que j'écoute leur LP, Jenks, que j'avais un peu loupé lors de sa sortie il y'a deux ans...
Ensuite, par un éclair de folie (ou de fatigue), nous nous dirigeons vers la scène intérieure, celle de la grange, pour voir Serpent, qui s'avère être le nouveau projet de... Lescop ! Alors même que le groupe termine ses balances et que deux trois types bourrés commencent à gueuler "ASYLLLL!" (ce qui a pour don d'agacer notre chanteur), je sens que le concert va vite me barber. Si le groupe débute avec deux trois morceaux funky plutôt cool qui me laissent espérer finalement un show sympathique, les trois morceaux suivants, redondants au possible, finissent par avoir raison de moi. C'est la débandade, et je pars littéralement me coucher.
Le meilleur reste, selon-moi, à venir pour le lendemain avec Altin Gün et Flavien Berger...
Après avoir motivé un pote fan de concerts en tous genre, ne restait plus qu'a prendre la route le lendemain, direction la ferme de Bionval qui accueillait sa dixième édition de leur petit festival. Et par petit, j'entends vraiment petit : la ferme de Bionval est composée en tout et pour tout d'une cour et de deux granges construites face à face, avec une maison qui sert de QG aux organisateurs (enfin il m'a semblé) et plusieurs petites dépendances. La ferme est littéralement perdue au milieu de nul-part, quelque part entre Evreux et Vernon, à quelques kilomètres de Giverny, entourée de champs (qui pour deux d'entre-eux ont fait office de parking et de camping).
Construit autour de trois scènes, ce festival a taille humaine nous a tout de suite plu : l'ambiance estivale et familiale qui y régnait met bien à l'aise.
En arrivant le samedi, nous sommes accueilli au loin en faisant la queue par un DJ set "vinyl only" d'un disquaire qui avait fait sa petite tente juste à l'entrée du fest. Il est vrai que c'est toujours agréable d'attendre son tour en écoutant du Grauzone ou The Cure. Finalement, lorsque nous entrons dans l'enceinte du fest, nous nous dirigeons directement sous le chapiteau dressé à gauche de l'entrée et la minuscule scène qui y est construite pour voir We Hate You Please Die, le quatuor garage punk originaire de Rouen. C'est la troisième fois que je les vois cette année et c'est toujours aussi bon ! Visiblement, ils ont fait un peu de chemin depuis la dernière fois que je les ai vus, et pas mal de leurs fans étaient présents également, merch à l'appui.
Passé leur court concert (45 minutes), nous avons pris nos marques puis assisté de loin à San Carol sous la scène de la grange, pinte de cidre à la main. Leur musique est un mélange de krautrock psychédélique avec pas mal d'influences Neu! / Can dans la section rythmique. C'était cependant un peu mou pour m'entraîner dans leur univers.
Peu après, c'est le groupe allemand Tau qui prends la scène extérieure. Avec leur musique aux influences orientales, un son plutôt bien mixé, le concert fût sympathique sans être exceptionnel. C'est cependant une bonne musique d'ambiance pour manger un morceau en dodelinant de la tête en rythme.
J'ai loupé le groupe suivant sous la scène grange, puis nous nous sommes retrouvés devant Froth, un combo originaire de Los Angeles dont la musique était un rock assez doux, avec quelques petits trucs visiblement piqués chez les Pixies. En gros, c'était vraiment pas mon truc, et on en a profité pour aller manger.
Au retour du repas, mon frère m'ayant bien brieffé sur eux, je me mets en position devant la scène extérieure pour Rendez Vous, l'une des têtes d'affiches de ce samedi soir. Si esthétiquement parlant, le groupe impose une image d'eux assez dark (longs imper, vêtements sombres), leur musique tombe assez à plat pour moi. Si leur son est puissant et fusionne noise-punk, cold wave et électro-indus, ça m'évoquait plutôt sur le moment une sorte de The Soft Moon qui bande mou, à l'exception d'un titre ou deux qui étaient pour le coup vraiment bons. Plutôt déçu par ce concert, je reste un peu en retrait afin d'attendre DBFC, le groupe suivant sur cette scène que j'avais déjà pu voir en 2015 lors de la soirée d'ouverture du Nordik Impakt de Caen.
C'était très certainement le meilleur concert de la soirée. Comme la dernière fois, le trio impose une musique à la frontière entre disco et dance-rock façon Manchester. Leur style est bien à eux, mais le rendu n'est jamais chiant et on s'éclate vraiment en même temps qu'eux ! Ça me fait penser qu'il faudrait que j'écoute leur LP, Jenks, que j'avais un peu loupé lors de sa sortie il y'a deux ans...
Ensuite, par un éclair de folie (ou de fatigue), nous nous dirigeons vers la scène intérieure, celle de la grange, pour voir Serpent, qui s'avère être le nouveau projet de... Lescop ! Alors même que le groupe termine ses balances et que deux trois types bourrés commencent à gueuler "ASYLLLL!" (ce qui a pour don d'agacer notre chanteur), je sens que le concert va vite me barber. Si le groupe débute avec deux trois morceaux funky plutôt cool qui me laissent espérer finalement un show sympathique, les trois morceaux suivants, redondants au possible, finissent par avoir raison de moi. C'est la débandade, et je pars littéralement me coucher.
Le meilleur reste, selon-moi, à venir pour le lendemain avec Altin Gün et Flavien Berger...
Bon 15/20 | par EmixaM |
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