Mclusky
McLuskyism |
Label :
Too Pure |
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A peine McLusky hors service que Too Pure essore la bestiole galloise pour lui faire cracher ses dernières pépites et voir ce qu'il peut en tirer. Une mise en boîte de 56 titres pour avec un bon prix bien mastoc à côté du code barre. Rock'n'roll quoi...
On passe direct la première douzaine bien inutile, petit best-of contestable des trois albums et de l'australian tour EP. Pour faire court, de "Joy" à "She Will Only Bring You Happiness", par "Lightsabre Cocksucking Blues" et "Undress For Success". On ne reviendra pas sur leur qualité, ça reste énorme mais ici d'enthousiasme peu probable en compilation. On se dit déjà qu'un simple montage, c'est déjà complètement à l'encontre de la musique explosive et stupide de McLusky, de son principe à contre-courant, de ses coups de gueule anti-capitaliste, de son honnêteté souriante... Là nous ne sommes plus qu'en présence d'un produit où tout doit disparaître. Les valeurs du coeur ne survivraient-elles pas au split ? Au mieux, cela donne tout juste à penser que ce groupe a toujours donné dans la farce et continue après sa mort, quitte à taper dans le mauvais goût du commerce.
Pour le reste, les trois zozos de Cardiff se font faire un bon lavement à l'alcool à brûler pour vraiment tout nettoyer à fond ; et à l'écoute d'une majorité de ces B Side et C Side, c'est vrai que ça fait mal au cul... Sur ces disques censés être plus intéressants, il s'agit donc de récup' de chaque plages de tous les singles sortis sans exception, de chutes de studio plus ou moins louables, et de démos bâclées. Refiler une autre version de "Exciting Whistle-Ah" tient par exemple de la perversion, et cela reflète bien l'état d'âme de cet objet. Connaissant le sens de l'humour du trio, on se doute que la moitié de ces plages sont des blagues garage dont ils n'avaient même pas eu l'audace de mettre sur album, et c'est tout à fait le cas : riffs ultra gras très peu travaillés, prod' au-delà de la coolitude punk tellement elle se veut pourrie (car si Albini fut une aide précieuse, il n'a pas toujours été là non plus), ressemblances avec des morceaux des véritables albums, dérision mièvre ratée tel un "Here Come Joe" que nous n'aurions jamais du connaître, etc... Bref, Do Dallas et The Difference Between... sont à détenir, le reste à vomir.
La seule satisfaction arrive à la fin, avec les (seulement) huit dernières prises de concert captées à l'ULU de Londres en novembre 2004, concert chaotique à souhait mais trop court. Il aurait plutôt fallu sortir une galette live...
Pendant combien de temps encore des gens vont s'acharner à nous balancer du rab de purée en fin de repas quand elle est froide ?! Pauvre de nous !
And we're all going straight to hell...
On passe direct la première douzaine bien inutile, petit best-of contestable des trois albums et de l'australian tour EP. Pour faire court, de "Joy" à "She Will Only Bring You Happiness", par "Lightsabre Cocksucking Blues" et "Undress For Success". On ne reviendra pas sur leur qualité, ça reste énorme mais ici d'enthousiasme peu probable en compilation. On se dit déjà qu'un simple montage, c'est déjà complètement à l'encontre de la musique explosive et stupide de McLusky, de son principe à contre-courant, de ses coups de gueule anti-capitaliste, de son honnêteté souriante... Là nous ne sommes plus qu'en présence d'un produit où tout doit disparaître. Les valeurs du coeur ne survivraient-elles pas au split ? Au mieux, cela donne tout juste à penser que ce groupe a toujours donné dans la farce et continue après sa mort, quitte à taper dans le mauvais goût du commerce.
Pour le reste, les trois zozos de Cardiff se font faire un bon lavement à l'alcool à brûler pour vraiment tout nettoyer à fond ; et à l'écoute d'une majorité de ces B Side et C Side, c'est vrai que ça fait mal au cul... Sur ces disques censés être plus intéressants, il s'agit donc de récup' de chaque plages de tous les singles sortis sans exception, de chutes de studio plus ou moins louables, et de démos bâclées. Refiler une autre version de "Exciting Whistle-Ah" tient par exemple de la perversion, et cela reflète bien l'état d'âme de cet objet. Connaissant le sens de l'humour du trio, on se doute que la moitié de ces plages sont des blagues garage dont ils n'avaient même pas eu l'audace de mettre sur album, et c'est tout à fait le cas : riffs ultra gras très peu travaillés, prod' au-delà de la coolitude punk tellement elle se veut pourrie (car si Albini fut une aide précieuse, il n'a pas toujours été là non plus), ressemblances avec des morceaux des véritables albums, dérision mièvre ratée tel un "Here Come Joe" que nous n'aurions jamais du connaître, etc... Bref, Do Dallas et The Difference Between... sont à détenir, le reste à vomir.
La seule satisfaction arrive à la fin, avec les (seulement) huit dernières prises de concert captées à l'ULU de Londres en novembre 2004, concert chaotique à souhait mais trop court. Il aurait plutôt fallu sortir une galette live...
Pendant combien de temps encore des gens vont s'acharner à nous balancer du rab de purée en fin de repas quand elle est froide ?! Pauvre de nous !
And we're all going straight to hell...
A éviter 6/20 | par X_YoB |
Seule l'édition limitée détient les deux autres disques.
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