Nils Petter Molvaer
Khmer |
Label :
ECM |
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Attention chef-d'oeuvre. Le trompettiste norvégien Niels Petter Molvaer entre dès son premier disque dans la sphère très restreinte des géants du jazz moderne, dans la grande lignée tissée à peine quelques mois plus tôt par un autre trompettiste, français celui-là, Erik Truffaz. Impossible de ne pas les comparer ces deux-là, avec un son tout autant avant-gardiste, electro-jazz diront certains, trip-hop jazz pour d'autres... Bref, cela n'a aucune espèce d'importance.
Fortement inspirée du Kind Of Blue de Miles Davis qui lui a un peu ouvert les portes de ce son si atypique pour l'époque, la performance de Molvaer se trouve dans la densité de son Khmer, qui s'écoute aussi bien doucement en musique de fond, ou très fort en fermant les yeux. Le mot qui me vient à l'esprit quand je parle de cet album, c'est envol, car il n'existe aucun autre disque capable de me faire ainsi partir en fumée en à peine quelques minutes, à l'exception peut-être du The Dawn de Truffaz (on y revient !).
Je ne m'amuserai pas dans cette chronique à vous citer les meilleurs titres de ce disque puisque aucun ne ressort à mon avis. Pour moi, Khmer s'écoute en entier comme un long et fabuleux morceau, plein de ruptures et de changements de rythmes, plein de nouvelles rythmiques électroniques plus intéressantes les unes que les autres, plein d'improvisations à la trompette.
Vous l'aurez compris, je considère ce Khmer comme un des meilleurs disques electro-jazz de tous les temps, indispensable dans votre discothèque, à ranger entre les meilleurs Miles Davis pour la trompette et les meilleurs Massive Attack, Portishead ou le premier Archive pour l'ambiance...
Fortement inspirée du Kind Of Blue de Miles Davis qui lui a un peu ouvert les portes de ce son si atypique pour l'époque, la performance de Molvaer se trouve dans la densité de son Khmer, qui s'écoute aussi bien doucement en musique de fond, ou très fort en fermant les yeux. Le mot qui me vient à l'esprit quand je parle de cet album, c'est envol, car il n'existe aucun autre disque capable de me faire ainsi partir en fumée en à peine quelques minutes, à l'exception peut-être du The Dawn de Truffaz (on y revient !).
Je ne m'amuserai pas dans cette chronique à vous citer les meilleurs titres de ce disque puisque aucun ne ressort à mon avis. Pour moi, Khmer s'écoute en entier comme un long et fabuleux morceau, plein de ruptures et de changements de rythmes, plein de nouvelles rythmiques électroniques plus intéressantes les unes que les autres, plein d'improvisations à la trompette.
Vous l'aurez compris, je considère ce Khmer comme un des meilleurs disques electro-jazz de tous les temps, indispensable dans votre discothèque, à ranger entre les meilleurs Miles Davis pour la trompette et les meilleurs Massive Attack, Portishead ou le premier Archive pour l'ambiance...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sinoc |
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